La berce du Caucase toujours aussi toxique… et méconnue

La berce du Caucase a été aperçue dans le secteur Pointe-du-Lac, à Trois-Rivières.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Peu de gens peuvent clairement l'identifier, mais tous doivent se méfier de la berce du Caucase. La plante, qui peut brûler jusqu'au troisième degré les personnes qui la touchent, a été repérée au cours des derniers jours dans le secteur de Pointe-du-Lac, à Trois-Rivières.
Pourtant, des résidents de l’endroit avouent avoir du mal à reconnaître la plante toxique.
« Je ne la connais pas, la plante », avoue Ghislaine Bertrand.
« Je ne suis pas assez sûre de savoir à quoi ça ressemble, donc je ne serais pas trop sûre de savoir quoi faire », ajoute Julie Francoeur.
Ces femmes ne sont pas seules. Plusieurs confondent la berce du Caucase avec la berce laineuse, une plante totalement inoffensive.

La berce du Caucase comparée à la berce laineuse.
Photo : Ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec
« Je vous dirais que les deux plantes se ressemblent étrangement, sont de la même famille, explique Stéphane Lebel, technologue forestier et spécialiste du contrôle des plantes envahissantes pour le Groupe Arbo-Ressources. Cependant, il y en a une qui est indigène, l'autre qui ne l'est pas. Au niveau de la tige, la berce laineuse, (...) a beaucoup de poils qui ressemblent à de la laine. Tandis que la berce du Caucase, ce n'est pas ça. La tige est plus, je vous dirais, violacée ».
Pour faire face à la berce du Caucase, la Ville de Trois-Rivières a instauré un plan d’action.
Aussitôt que c'est détecté quelque part, il faut détruire cette plante-là, s'assurer que ça ne s'est pas propagé dans les alentours.
Au cours des trois dernières années, la Ville de Trois-Rivières est intervenue à trois reprises dans les secteurs de Sainte-Marthe-du-Cap et de Pointe-du-Lac pour détruire la berce du Caucase.
Les citoyens sont invités à signaler le 311 s'ils trouvent la plante toxique sur leur chemin cet été.
Les plants aperçus cette semaine à Pointe-du-Lac ont d'ailleurs été arrachés par la Ville grâce à la vigilance d'un résident.
D’après le reportage de Gabrielle Proulx