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Un béluga observé au large de Saint-Augustin

Un béluga sous l'eau.

Un béluga sous l'eau.

Photo : Productions Nova Media

Radio-Canada

Un béluga a été aperçu à plusieurs reprises dans les dernières semaines dans le secteur de Saint-Augustin, en Basse-Côte-Nord. Le Réseau québécois d'urgences pour les mammifères marins croit qu'il s'agit d'un jeune béluga d'environ 4 ans qui s'est éloigné de son groupe.

Un texte de Katy Larouche

Le mammifère qui mesure environ trois mètres pourrait appartenir à la population de béluga du Grand-Nord qui séjourne normalement dans le secteur de la Baie d'Hudson en été. Selon le coordonnateur du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins, Robert Michaud, il est plus rare que des individus du Saint-Laurent se retrouvent en Basse-Côte-Nord.

L’animal, de nature curieuse, aurait déjà approché au moins une embarcation au large de Saint-Augustin. Robert Michaud explique que ce comportement est typique de l’espèce qui apprécie les interactions sociales.

Lorsqu’ils sont perdus, les bélugas cherchent à établir des contacts avec d’autres êtres vivants et souvent c’est avec des bateaux [sic] ou avec des passagers et c’est une très mauvaise idée.

Une citation de Robert Michaud, coordonnateur du Réseau québécois d'urgences pour les mammifères marins

Prudence en mer

L'organisme recommande aux pêcheurs et aux plaisanciers d'être vigilants s'ils observent le béluga. Ils devraient éviter d’approcher l’animal pour assurer sa sécurité.

Les communautés de Pakuashipi et de Saint-Augustin, en Basse-Côte-Nord Photo

Les communautés de Pakuashipi et de Saint-Augustin, en Basse-Côte-Nord Photo.

Photo : Radio-Canada

Lorsque les bélugas s’habituent à la présence des humains, ils sont de moins en moins attentifs et souvent ça finit mal. Ça finit par des collisions, des coups d’hélices, des blessures qui peuvent être fatales.

Une citation de Robert Michaud, coordonnateur du Réseau québécois d'urgences pour les mammifères marins

Selon Robert Michaud, l’animal court aussi le risque de s’attacher à la présence des humains.

S’il compense sa vie sociale par des interactions comme celles-là, il tarde à retourner au large, retourner à la nature, où il a des chances de reconnecter avec les siens, souligne M. Michaud.

Selon l’organisme, l'observation d'individus perdus n'est pas rare. Chaque année, des bélugas, souvent des jeunes, se retrouvent seuls sur la Basse-Côte-Nord, à Terre-Neuve ou au Nouveau-Brunswick. Les chances que l’animal se greffe à un groupe de bélugas sont faibles, mais bien réelles , explique Robert Michaud.

L’expert croit qu’il vaut mieux observer l’animal de loin pour l’inciter à retourner auprès des membres de son espèce.

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