•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Syrie : pas de gaz innervant dans l'attaque d'avril à Douma

Un enfant reçoit des soins dans un hôpital syrien.

Plusieurs centaines de personnes ont été blessées lors d'une présumée attaque chimique contre la ville de Douma, dans la Ghouta orientale, en avril dernier.

Photo : Reuters

Agence France-Presse

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a indiqué vendredi n'avoir pas trouvé de preuve de l'usage de gaz innervant lors de l'attaque commise dans la ville syrienne de Douma en avril, mais les traces d'un possible recours au chlore.

Une équipe d'enquêteurs de l'organisation basée à La Haye a effectué plus d'une centaine de prélèvements sur sept sites à Douma, après avoir pu accéder aux lieux, plusieurs semaines après l'attaque du 7 avril dernier.

Les résultats montrent qu'aucun agent innervant organophosphoré ni aucun résidu de ces agents n'ont été détectés. [...] En plus de résidus d'explosifs, différents composés chlorés ont été trouvés.

Une citation de L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC)

« Le travail visant à établir la signification de ces résultats est en cours », a ajouté l'OIAC. Il s'agit de déterminer si les traces détectées peuvent être le signe d'une source active de chlore, dont la présence dans l'environnement n'est pas naturelle.

Des médecins et secouristes avaient indiqué qu'une quarantaine de personnes avaient été tuées dans l'attaque, la plupart dans un immeuble sur le toit duquel avait atterri un cylindre.

Syrie : l'engrenage de la guerre

Consulter le dossier complet

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient

L'équipe d'enquêteurs travaille toujours à la « localisation du cylindre » et de sa « provenance », a encore indiqué l'OIAC.

Pic de tensions

L'attaque sur Douma, imputée aux forces gouvernementales syriennes par les Occidentaux, et à la suite de laquelle des témoignages avaient fait état du recours au gaz sarin, avait déclenché des frappes de Washington, Paris et Londres contre des installations du pouvoir syrien et un pic de tensions diplomatiques avec son allié russe.

L'équipe d'enquêteurs de l'OIAC n'avait pu accéder aux lieux de l'attaque que le 21 avril, alors qu'elle était arrivée en Syrie le 14.

La Russie a été accusée à plusieurs reprises par les Occidentaux d'entraver l'accès des inspecteurs de l'OIAC à Douma, des accusations qu'elle a rejetées avec véhémence en les qualifiant de « sans fondement ».

Elle a accusé les secouristes syriens, les « casques blancs », d'avoir mis en scène une attaque chimique.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.