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Expulsion de locataires à Heron Gate : un rassemblement prévu contre le promoteur

Des femmes voilées discutent, assises à l'extérieur devant des logements en briques. (Archives)

Des centaines de résidents du quartier Heron Gate d'Ottawa sont visés par un avis d'expulsion. (Archives)

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

ACORN, un organisme qui milite pour plus de logements abordables à Ottawa prévoit de remettre au promoteur Timbercreek - qui souhaite l'éviction de centaines de locataires à Heron Gate d'ici septembre - le « prix du pire propriétaire de taudis sans scrupules », jeudi matin.

Ce prix symbolique sera remis lors d'un rassemblement de membres de l'organisme et de résidents du quartier Heron Gate prévu à 11 h 30 devant les bureaux de Timbercreek, situés au 2870, promenade Cedarwood.

« Timbercreek prétend que les maisons en rangée qu'ils démolissent sont irréparables. Ils ont laissé leurs locataires en proie avec des souris, des coquerelles, des punaises de lit et des logements délabrés  », critique l'organisme dans un communiqué.

« Au lieu de faire les réparations nécessaires, ils estiment qu'il est justifié de remplacer les maisons par des appartements que personne ne peut se permettre. »

Les membres d'ACORN demandent à la Ville d'Ottawa d'émettre des permis pour les propriétaires en place, de façon à ce que des logements à revenu comme ceux qu'il y a à Heron Gate « ne puissent pas passer entre les mailles du filet ».

Une question de droits de la personne

Des centaines de locataires à Heron Gate ont reçu des avis d'expulsion du promoteur Timbercreek qui a l'intention de détruire 105 maisons à loyer modique pour construire de nouveaux édifices à logements plus luxueux.

Ils ont jusqu'au 30 septembre pour trouver de nouveaux logements et redoutent de ne pas pouvoir en trouver d'autres qui sont abordables d'ici là.

La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur un logement convenable, Leilani Farha, qui vit à Ottawa, a rendu visite aux résidents menacés d'expulsion, plus tôt cette semaine.

Elle estime que l’expulsion des locataires est une question de droits de la personne et que les politiciens n’en ont pas fait assez pour l’empêcher.

« En vertu du droit international relatif aux droits de l'homme, les gouvernements ont certaines obligations. Ils ont l’obligation de s’assurer que les communautés ne sont pas complètement expulsées de leur lieu de résidence », assure-t-elle.

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