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Les pharmacies banniront-elles la malbouffe?

Le pharmacien-propriétaire du Proxim centre-ville Rouyn-Noranda, Sébastien Côté, devant le comptoir-caisse de son commerce.

Le pharmacien-propriétaire du Proxim Centre-ville Rouyn-Noranda, Sébastien Côté

Photo : Radio-Canada / Piel Côté

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'Ordre des pharmaciens du Québec suggère à ses membres de cesser de vendre de la malbouffe. Selon son président, Bertrand Bolduc, la mission des pharmaciens n'est pas compatible avec la vente de ce type de produits.

Avec les renseignements de Piel Côté

Certaines pharmacies de la région ont déjà pris la décision de ne pas vendre de malbouffe alors que pour d'autres, cela fait partie de leur modèle d'affaires.

À Rouyn-Noranda, le pharmacien-propriétaire du Proxim centre-ville, Sébastien Côté, est en accord avec la réflexion du président de son ordre professionnel, tout comme la pharmacienne-propriétaire du Uniprix Prévost de Val-d'Or, Charline Prévost.

Les deux font un parallèle avec le tabac : Pour ceux qui connaissent l'historique de la pharmacie, dans le temps de mon père, qui était propriétaire, dans les années 1990 avec la cigarette, il avait refusé d'en vendre, alors il a fait la même chose au niveau de la malbouffe et j'ai continué dans cette lignée-là, fait savoir Sébastien Côté.

«  »

— Une citation de  Charline Prévost, pharmacienne-propriétaire du Uniprix Prévost de Val-d'Or
La pharmacie « Pharmaprix » au centre-ville de Rouyn-Noranda.
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Certaines pharmacies de l'Abitibi-Témiscamingue ont déjà pris la décision de ne pas vendre de malbouffe alors que pour d'autres, cela fait partie de leur modèle d'affaires.

Photo : Radio-Canada / Piel Côté

La majorité des pharmaciens interrogés ne sont pas rendus à exclure la malbouffe de leurs tablettes, mais la plupart croient qu'une réflexion devra être faite. C'est du moins ce que pense le pharmacien au Pharmaprix de Rouyn-Noranda, André Janneteau.

Va falloir évidemment que les pharmacies prennent position là-dessus, dit-il, à savoir si on les enlève oui ou non et je pense qu'éventuellement, il faudrait peut-être offrir des produits santé.

Un autre pharmacien-propriétaire franchisé de la région qui a préféré garder l'anonymat estime que cette décision pourrait être difficile, financièrement parlant. Il appuie néanmoins la suggestion de son ordre, qui pour l'instant n'a pas d'échéancier particulier sur la question.

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