Une équipe de navigatrices en route vers l’Alaska

Une partie de l'équipage de Sail Like a Girl sur leur voilier Melges 32.
Photo : Sail Like a Girl
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'équipe Sail Like a Girl (Naviguer comme une fille) est l'une des seules équipes entièrement féminines à participer à Race to Alaska (R2AK), une course de 1200 kilomètres le long de la côte de la Colombie-Britannique.
« Nous espérons vraiment inspirer d’autres femmes à s’intéresser au côté aventureux de la voile », affirme Jeanne Goussev, une des huit femmes de l’équipage.
Jeanne Goussev et ses coéquipières étaient de passage à Victoria, après avoir complété la première étape de la course partie depuis Port Townsend, dans l'État de Washington. La deuxième et dernière portion du trajet se termine à Ketchikan, en Alaska.
À lire aussi :
Depuis la première édition de l’événement en 2015, certaines équipes ayant commencé la course n'ont pas franchi la ligne d’arrivée. Les membres de Sail Like a Girl espèrent compléter le trajet en moins de deux semaines.
Nous allons travailler 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et nous encourager entre nous à repousser nos limites et celles de notre voilier pour réussir à faire sonner la cloche sur le quai de Ketchikan.
Des vélos à l'arrière du bateau
L’entièreté du trajet de la course R2AK doit être effectuée sans l’aide de moteurs. Les participants peuvent utiliser des voiliers, des kayaks ou des chaloupes, entre autres.
L’équipe Sail Like a Girl se déplace à bord d’un voilier Melges 32. Lorsque le vent n’est pas assez fort, les huit femmes peuvent faire avancer l’embarcation en pédalant sur des vélos installés à l’arrière du bateau. Ceux-ci permettent de faire tourner des hélices qui servent de système de propulsion.
En plus du défi physique, cette course vers l’Alaska met à l’épreuve les compétences de navigation des participants, puisque chaque équipe doit déterminer son propre trajet.
« Si nous terminons la course, nous nous serons prouvé à nous-mêmes que nous pouvons réussir », soutient Jeanne Goussev.
L’équipe de navigatrices amasse aussi des fonds pour la Fondation de la recherche sur le cancer du sein.