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Un premier pow-wow pour les Autochtones LGBTQ en Saskatchewan

Des danseurs de pow-wow portent des plumes.

Le premier pow-wow pour personnes bispirituelles de l'histoire de la Saskatchewan se tient samedi à Saskatoon.

Photo : La Presse canadienne / DAVID ZALUBOWSKI

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le premier pow-wow destiné aux personnes bispirtuelles de l'histoire de la Saskatchewan se tiendra samedi à Saskatoon.

Un texte d'Omayra Issa

L'évènement très attendu veut redonner une place aux Autochtones issus de la communauté LGBTQ. De nombreuses cultures autochtones utilisent des variations du terme « bispirituel » pour décrire des personnes qui possèdent à la fois un esprit féminin et un autre masculin.

«  »

— Une citation de  Jack Saddleback, organisateur du pow-wow bispirituel

Jusqu’ici, la Saskatchewan a été le théâtre de défilés de la fierté pour les personnes bispirituelles, notamment dans la Première Nation de Beardy’s and Okemasis, mais jamais de pow-wow qui leur est destiné.

« Il est grand temps qu’un pow-wow pour les personnes bispirituelles se passe en Saskatchewan », déclare Paulete Poitras, elle-même personne bispirituelle et ambassadrice de l’évènement. Elle ajoute qu’il y a déjà eu un pow-wow pour personnes bispirituelles au Manitoba.

Une femme autochtone porte des vêtements pour un pow-wow.
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Paulete Poitras est sortie du placard à l'âge de 30 ans. Elle espère que le pow-wow va aider les personnes bispirtuelles à retrouver leur place dans leurs communautés.

Photo : Fournie par Paulete Poitras

Le pow-wow promet d’être unique en son genre. Contrairement aux pow-wows traditionnels, les danses ne seront pas sur la base du genre, mais plutôt selon les intérêts des danseurs.

Les organisateurs souhaitent que les personnes bispirituelles se sentent accueillies.

Un pow-wow nécessaire

L'un des organisateurs Jack Saddleback note que le pow-wow veut « revitaliser le cercle » autochtone pour que les personnes bispirituelles y retrouvent leur place.

« Historiquement, nous avions notre place. Nous jouions un rôle important dans les cérémonies, mais la colonisation nous a porté tort », indique-t-il. Selon lui, les effets de la colonisation ont créé une stigmatisation des personnes bispirituelles.

Tant Jack Saddleback que Paulete Poitras espèrent que le pow-wow suscitera des conversations en faveur de l’acceptation des personnes bispirtuelles dans les communautés autochtones.

Vingt personnes se sont rencontrées chaque semaine pendant cinq mois pour organiser ce pow-wow.

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