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Mondial 2026 : Edmonton la ville parfaite, mais…

Les équipes du Japon et de l'Angleterre sont en position sur le terrain avant un match de la Coupe du monde féminine de la FIFA, à Edmonton, en 2015.

Les événements de la FIFA présentés à Edmonton ont toujours connu du succès.

Photo : Getty Images / Kevin C. Cox

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le maire d'Edmonton, Don Iveson s'est réjoui quand il a appris que le Canada, les États-Unis et le Mexique allaient accueillir conjointement la Coupe du monde de soccer en 2026. Selon lui, sa ville est parfaite pour cet événement. Sauf que...

Un texte de Patrick Henri

Quand vient le temps de promouvoir Edmonton, personne n’est meilleur que son maire Don Iveson. Selon lui, le stade du Commonwealth est le meilleur stade du pays pour accueillir des matchs de soccer. Peut-être même le meilleur stade en Amérique du Nord.

Il mentionne aussi que chaque fois que la capitale albertaine a été visitée par un événement de la FIFA, ça a été un succès. Il ajoute que la FIFA se rappelle très bien chacun de ces événements.

Événements de la FIFA à Edmonton

Coupe du monde féminine chez les moins de 19 ans en 2002.

  • 12 matchs, assistance moyenne : 19 840 spectateurs. 47 784 spectateurs pour la finale.

Coupe du monde masculine chez les moins de 20 ans en 2007.

  • Neuf matchs, 242 290 spectateurs, moyenne de 26 921 spectateurs par match.

Coupe du monde féminine chez les moins de 20 ans en 2014.

  • Sept matchs, 77 275 spectateurs, moyenne de 11 039 spectateurs par match.

Coupe du monde féminine en 2015.

  • 10 matchs, 285 878 spectateurs, moyenne de 28 588 spectateurs par match. 53 058 pour le premier match du Canada.

Iveson ajoute que la FIFA se rappelle très bien le succès qu'a connu Edmonton et que c’est un gros avantage.

La capitale albertaine fait partie de la liste des 23 villes qui souhaitent accueillir au moins un match, seulement 16 seront retenues, dont au moins une des trois villes canadiennes.

Le défi? Ni Montréal ni Toronto

Pour l’instant, le principal défi d’Edmonton n’est pas de devancer Montréal ou Toronto. Pour espérer accueillir au moins trois ou quatre rencontres au Stade du Commonwealth, la ville devra compter sur l’appui de la province, ce qui n’est pas encore chose faite.

Selon le maire, le gouvernement provincial devra s’engager à investir un peu plus de 10 millions de dollars pour soutenir Edmonton dans ses démarches auprès de la FIFA.

Il ajoute que c’est bien peu d’argent si on compare aux requêtes d’autres événements sportifs. Il fait ici allusion à la possible candidature de Calgary pour l’obtention des Jeux olympiques d’hiver, la même année, en 2026.

Le ministre responsable des sports Ricardo Miranda a réagi par voie de communiqué. Il a mentionné qu’il attendait un plan plus détaillé de la part d’Edmonton avant de prendre une décision sur une éventuelle participation de la province à l’aventure de la Coupe du monde.

Dans le dossier de candidature des trois pays, on promet des revenus de 14 milliards de dollars. Pour une ville comme Edmonton, l’organisation de trois ou quatre rencontres pourrait générer un impact économique de l’ordre de 170 millions.

Si l’on soustrait les coûts estimés pour l’organisation de ces rencontres, qui sont évalués entre 30 et 50 millions, il s'agirait d'une injection de 120 à 140 millions de dollars dans l’économie de la province.

Un rêve qui devient réalité

Dès leur réveil mercredi matin, Yasmine Hall et Allan Zebie ont eu le même réflexe. Ils ont consulté leur compte Twitter pour constater que le Canada allait accueillir des matchs de la Coupe du monde.

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— Une citation de  Yasmine Hall, Golden Flashes, Université Kent State

Yasmine Hall, joueuse pour l'Université Kent State, est très heureuse de voir qu'il y aura des matchs de la Coupe du monde au Canada.

Pour celle qui entreprendra une troisième saison au sein de la première division de la NCAA en août, il ne fait aucun doute qu’Edmonton devrait figurer sur la liste des 16 villes choisies.

Elle croit que la qualité du stade, l’histoire du soccer international à Edmonton et le fait qu’il y a peu de villes de l’ouest parmi les 23 candidates sont des atouts pour la capitale albertaine.

S’il ne joue pas au sein de la formation canadienne qui prendra part à la Coupe du monde, Allan Zebie entend voyager pour voir le plus de matchs possible.

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— Une citation de  Allan Zebie, ex-joueur, FC Edmonton

L'ex-joueur du FC Edmonton, Allan Zebie, aimerait voir des matchs de la Coupe du monde à Edmonton.

Zebie peine à croire que les meilleurs joueurs du monde viendront jouer tout près de chez lui.

Le défenseur, qui a passé trois saisons avec le FC Edmonton et qui espère faire partie de la formation au sein de la Première ligue canadienne de soccer, rêve même un peu en pensant à 2026.

J’aurai alors 33 ans, qui sait, si je connais du succès au cours des prochaines années, peut-être que je pourrais porter les couleurs du Canada.

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