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L’intelligence artificielle : une menace pour les travailleurs?

Une employée dans une usine assistée de robots

Les secteurs de la manufacture, de la médecine, des transports et de l’énergie pourraient le plus bénéficier de ces nouvelles technologies, ce qui impactera les emplois dans ces milieux de travail.

Photo : Associated Press

Radio-Canada

Le taux de chômage est peut-être à son niveau le plus bas au Québec depuis des décennies, mais plusieurs travailleurs croient qu'une menace sous-estimée gronde. Plus de la moitié des Québécois craignent que l'intelligence artificielle entraîne de nombreuses pertes d'emploi et souhaitent que les gouvernements en fassent une priorité.

Un texte de Véronique Prince, correspondante parlementaire à Québec

Une enquête, réalisée par le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) auprès de 1013 répondants entre le 5 et le 10 avril, interpelle les partis politiques.

Si 42 % des participants conviennent que le développement de l’intelligence artificielle rendra les entreprises plus performantes, 47 % souhaitent que le gouvernement soutienne les employés qui pourraient être licenciés.

Selon eux, les secteurs manufacturier, médical, des transports et de l’énergie pourraient le plus bénéficier de ces nouvelles technologies, ce qui aura un effet sur les emplois dans ces milieux de travail. Déjà, des entreprises ont développé des véhicules autonomes, des appareils contrôlés par téléphone intelligent ou des robots d’aide à la médecine.

Un robot doté de deux bras et de ce qui ressemble à une tête, dans une manufacture.

Le Nextage de Kawada, un robot humanoïde, dans une usine du fabricant de distributeurs de monnaie Glory, à Kazo, au Japon.

Photo : Reuters / Issei Kato

Définition de l’intelligence artificielle fournie aux répondants :

« On entend par intelligence artificielle, un programme informatique ou un robot capable de réfléchir et penser par lui-même au-delà de sa programmation initiale. »

Parmi les pistes d’actions que les gouvernements devraient étudier, les participants de l’enquête suggèrent que Québec accorde du financement aux entreprises afin qu’elles puissent former adéquatement leurs employés sur les nouvelles technologies numériques.

Même les travailleurs qui conserveront leur emploi subiront les impacts de la quatrième révolution industrielle : 61 % des gens sondés sont d’avis que l’intelligence artificielle modifiera leurs tâches. La même proportion se dit prête à suivre une formation pour s’adapter aux changements technologiques.

La protection des données personnelles préoccupe aussi grandement les Québécois. À 47 %, ils jugent essentiel que le gouvernement en fasse une question prioritaire et encadre le développement de l’intelligence artificielle.

Il s’agissait d’ailleurs de l’un des sujets à l’ordre du jour des pays du G7 à Charlevoix. Le gouvernement Trudeau compte présenter un plan cette année, selon les informations obtenues par Radio-Canada.

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