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Le conservateur Doug Ford, premier ministre désigné de l'Ontario

Doug Ford tient le pouce en l'air au podium pour célébrer sa victoire.

Le conservateur Doug Ford a été élu premier ministre de l'Ontario.

Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le conservateur Doug Ford sera le prochain premier ministre de l'Ontario, et ce, à la tête d'un gouvernement majoritaire. Au terme d'une campagne électorale houleuse, M. Ford a détrôné jeudi les libéraux, qui étaient au pouvoir depuis 15 ans.

Les résultats pour les 4 partis


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  • Parti progressiste-conservateur de l'Ontario : majoritaire avec 76 élus avec 40,1 % des suffrages exprimés

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  • Nouveau Parti démocratique de l'Ontario : 40 élus avec 33 % des suffrages exprimés

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  • Parti libéral de l'Ontario : 7 élus avec 20,1 % des suffrages exprimés

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  • Parti vert de l'Ontario : 1 élu avec 4,6 % des suffrages exprimés

Le populisme de M. Ford, le frère du controversé ex-maire de Toronto Rob Ford, a séduit 40 % des électeurs ontariens qui ont voté.

Le chef conservateur, un père de famille, homme d'affaires et ex-conseiller municipal de 53 ans, n'a même pas attendu que ses adversaires libéral et néo-démocrate fassent leur discours de concession, jeudi soir, avant de déclarer au podium qu'il avait « repris l'Ontario ».

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— Une citation de  Doug Ford, premier ministre désigné
Un partisan de Doug Ford tient une affiche bleue dans ses mains.
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Un partisan de Doug Ford tient une affiche qui dit: «L’aide arrive».

Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette

À la surprise générale, la chef libérale, Kathleen Wynne, avait concédé la victoire le week-end dernier.

Doug Ford serre la main à Andrea Horwath pendant que Wynne les regarde en souriant.
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Les leaders des trois principaux partis après le débat du 7 mai à Toronto.

Photo : La Presse canadienne / Frank Gunn

L'élection se jouait donc entre M. Ford et son adversaire néo-démocrate, Andrea Horwath. Cette dernière a été réélue dans sa circonscription de Hamilton-Centre.

Andrea Horwath lève les pouces dans les airs pour marquer la victoire.
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Andrea Horwath, la chef du NPD, est fière de voir son parti former l'opposition officielle à Queen's Park.

Photo : La Presse canadienne / Frank Gunn

Malgré sa défaite à l'échelle provinciale, Mme Horwath s'est félicitée du fait que le NPD formait maintenant l'opposition officielle à Queen's Park.

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— Une citation de  Andrea Horwath, chef du NPD
Un bandeau annonçant le dossier de Radio-Canada sur les élections provinciales en Ontario

Les résultats :


Dégelée pour les libéraux

De leur côté, les libéraux, qui détenaient la majorité des sièges à la dissolution de l'Assemblée législative, deviennent maintenant le troisième parti en importance en Ontario. Ils ont également perdu leur statut de parti officiel à Queen's Park, n'ayant pas été capables de remporter au moins huit circonscriptions.

Photo de Kathleen Wynne au micro, la lumière d'un projecteur en arrière-plan
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Kathleen Wynne n'incarnait pas le changement que réclamaient les Ontariens.

Photo : La Presse canadienne / Tijana Martin

Kathleen Wynne a été réélue dans sa circonscription à Toronto, mais a démissionné de son poste de chef libérale.

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— Une citation de  Kathleen Wynne, chef libérale

Victoire du populisme

Doug Ford est chef conservateur depuis mars seulement. Il a pris les rênes du parti après la démission soudaine de Patrick Brown dans la foulée d'allégations d'inconduite sexuelle.

Photo de confettis qui tombent sur Doug Ford et ses proches.
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Doug Ford célèbre sa victoire, jeudi soir, entourée de sa femme et de deux de ses quatre filles.

Photo : La Presse canadienne / Nathan Denette

M. Ford a multiplié les promesses populistes durant la campagne.

Principales promesses de Doug Ford* :

  • Réduire le prix de l'essence de 10 cents/litre
  • Éliminer l'impôt pour les travailleurs au salaire minimum
  • Réduire de 20 % l'impôt des salariés gagnant de 42 960 $ à 85 923 $
  • Sabrer les factures d'électricité de 12 %
  • Limoger le PDG d'Hydro One, qui a gagné plus de 6 millions de dollars en 2017
  • Investir 5 milliards dans l'entretien et l'expansion du métro à Toronto
  • Réduire le taux d'imposition des entreprises de 11,5 % à 10,5 %
  • Ajouter 15 000 lits en 5 ans dans les foyers pour aînés

M. Ford n'a pas précisé durant la campagne comment il financerait toutes ses promesses, refusant de présenter une plateforme chiffrée.

Son adversaire néo-démocrate proposait une vision bien différente de celle de M. Ford, promettant entre autres d'augmenter l'impôt des entreprises et des mieux nantis, gagnant plus de 220 000 $, pour financer des programmes de garderies à 12 $/jour et d'assurance médicaments universelle, notamment.

Vague bleue en banlieue de Toronto

Doug Ford avait clôturé sa campagne, mercredi, en banlieue de Toronto, et pour cause : cette région, appelée 905 en raison de son indicatif téléphonique, compte 30 circonscriptions.

C'est près du quart des 124 sièges qui étaient en jeu dans la province et près de la moitié des 63 sièges nécessaires pour décrocher une majorité à l'Assemblée législative.

Caroline Mulroney
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Caroline Mulroney, candidate à la course à la direction du Parti progressiste-conservateur de l'Ontario, lors d'un débat qui avait lieu à Ottawa, le 28 février 2018

Photo : La Presse canadienne / Justin Tang

M. Ford doit sa victoire en grande partie aux électeurs de la banlieue de Toronto, qui ont répondu à sa promesse de changement.

Les félicitations :

Le NPD, pour sa part, a été confiné à la ville de Toronto même, au Nord de l'Ontario et à quelques sièges dans le Sud-Ouest de la province ainsi qu'à Hamilton.

Un premier député vert

Mike Schreiner, portant un t-shirt noir, regarde Elizabeth May, vêtue d'une robe.
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Mike Schreiner, le chef des verts en Ontario, fait campagne avec son homologue fédérale, Elizabeth May.

Photo : La Presse canadienne / Kenneth Armstrong

Le chef des verts, Mike Schreiner, a été élu dans sa circonscription de Guelph, et devient le premier député de ce parti à obtenir un siège à l'Assemblée législative de l'Ontario.

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— Une citation de  Mike Schreiner, chef du Parti vert

La Colombie-Britannique, le Nouveau-Brunswick et l'Île-du-Prince-Édouard comptaient déjà des députés du Parti vert. La formation politique est aussi représentée au Parlement à Ottawa par Elizabeth May.

Un bandeau annonçant le dossier de Radio-Canada sur les élections provinciales en Ontario

* Informations compilées par La Presse canadienne

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