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ALENA : Freeland revient les mains vides de Washington, mais croit toujours à une entente

Chrystia Freeland parle aux journalistes

La ministre Chrystia Freeland a révélé peu de détails concernant sa rencontre avec le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, est revenue bredouille de sa rencontre à Washington avec le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer, à propos des négociations sur un nouvel Accord de libre-échange nord-américain (ALENA).

Affichant tout de même un certain optimisme après sa visite éclair aux États-Unis, Chrystia Freeland a parlé d'une rencontre constructive, sans toutefois donner de détails.

Chrystia Freeland explique que la négociation demeure concentrée sur les règles d’origine du secteur de l’automobile, où il est important d’aboutir à une bonne entente. Pour Mme Freeland, un accord est nécessaire, mais pas à tout prix. « Il est possible d’en arriver à une entente gagnant-gagnant-gagnant pour les trois pays ».

«  »

— Une citation de  Chrystia Freeland, ministre canadienne des Affaires étrangères

D’ailleurs, Robert Lighthizer a déjà indiqué que les pourparlers risquent de devoir se poursuivre l'an prochain, s'ils ne prenaient pas fin en mai.

Lors de cette rencontre, Mme Freeland a par ailleurs plaidé pour une exemption permanente à l'imposition, par les États-Unis, de tarifs douaniers sur les importations d'acier et d'aluminium. Le président Trump a accordé une exonération au Canada et au Mexique jusqu'au 1er juin. Après cette date, les tarifs seront imposés.

Le premier ministre Justin Trudeau a lui aussi plaidé sa cause hier avec le vice-président américain, Mike Pence.

« S'il y a des tarifs qui sont imposés sur l'acier et sur l'aluminium, on va avoir, oui, de la difficulté pour les travailleurs et pour les compagnies ici, au Canada ». « Ça va aussi faire mal à des consommateurs, à des travailleurs et à des industries aux États-Unis, puis je pense que c'est une mauvaise chose », a tenu à rappeler Justin Trudeau.

Mme Freeland s’est également montrée très critique quant à l’argument de la sécurité nationale s’appuyant sur l'article 232 de la loi américaine sur l'expansion commerciale, brandi par les Américains.

« Le Canada considère qu'il est franchement absurde que nous soyons, d'une quelconque façon, considérés comme '' une menace à la sécurité nationale '' des États-Unis », a-t-elle déclaré.

Lors de son entretien avec Mike Pence, le premier ministre Justin Trudeau a également soutenu que le vice-président américain « semblait comprendre très clairement que les questions de sécurité nationale ne s'appliquaient pas vraiment quand on parle d'acier ou d'aluminium du Canada ».

Avec les informations de La Presse canadienne

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