Le froid retarde la lutte contre la « tordeuse »
L'un des avions stationnés à l'aéroport de Rimouski et destinés à l'épandage des insecticides dans la lutte contre la tordeuse des bourgeons de l'épinette
Photo : Radio-Canada / Denis Leduc
Les températures plutôt fraîches que nous connaissons retardent le début de la lutte contre la tordeuse des bourgeons de l'épinette.
Un texte de Denis Leduc
Les avions mobilisés pour cette lutte sont cloués au sol à l'aéroport de Rimouski, non pas pour des raisons techniques, mais parce que le froid retarde le développement de l'insecte et rend ainsi le début de la bataille inutile.
« »
Des équipes au sol de la Société de protection des forêts contre les insectes et les maladies (SOPFIM) vérifient le développement de l'insecte et dès qu'une croissance suffisante sera observée, le feu vert sera donné pour le début de l'épandage de l'insecticide.
L'insecticide utilisé lors des arrosages aériens est qualifié de biologique par la SOPFIM qui assure qu'il ne présente aucun danger pour la santé humaine.
Délai de quelques jours
Si le froid retarde le début des opérations, il ne remet pas en cause la mise en œuvre du programme.
« »
Une lutte centrée sur nos régions
La tordeuse des bourgeons de l'épinette touche sept millions d'hectares de forêts au Québec.
Cette année, le programme de lutte vise environ cinq pour cent de cette superficie, soit quelque 335 000 hectares, dont la moitié dans nos régions.
« »
Superficie des zones d'épandage :
Bas-Saint-Laurent : 100 000 hectares
Côte-Nord : 93 000 hectares
Gaspésie : 71 000 hectares
Saguenay-Lac-Saint-Jean : 67 000 hectares
En principe, les opérations d'épandage se poursuivront durant tout le mois de juin et prendront fin au début juillet.