Une machine forestière valdorienne exportée partout dans le monde

Stéphane Élément
Photo : Radio-Canada / Émélie Rivard-Boudreau
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'entreprise Technologies Élément de Val-d'Or a vu son chiffre d'affaires bondir de près de 75 % au cours de la dernière année. Son abatteuse-groupeuse de marque Eltec, construite de A à Z à Val-d'Or, est nouvellement exportée dans les forêts des quatre coins de la planète, notamment en Colombie-Britannique, en Russie et en Nouvelle-Zélande.
Un texte d'Émélie Rivard-Boudreau
Au cours de la dernière année, les 40 travailleurs de Technologies Élément ont construit et assemblé 32 abatteuses Eltec qui ont été déployées à travers la planète.
S'ajuster aux différentes forêts
Ce sont quelques modifications apportées sur une machine conçue pour les forêts québécoises qui ont permis ce succès.

Stéphane Élément à l'intérieur de l'usine.
Photo : Radio-Canada / Émélie Rivard-Boudreau
« Par exemple, en Nouvelle-Zélande, on a fait quelques modifications à la machine pour l'adapter à leur réalité forestière », raconte le directeur général, Stéphane Élément.
Le terrain est différent, la grosseur des arbres est différente, ils ne travaillent vraiment pas avec la méthode que nous ici, comparativement au nombre d'arbres au mètre cube.
Un succès contagieux
Les bonnes affaires de Technologies Élément ont été profitables pour d'autres entreprises de l'Abitibi.
G4 R&D d'Amos a verra sa tête abatteuse exclusivement fabriquée dans la région exportée en Russie grâce à la machine « Eltec ».

David Gingras, à gauche, et David Michaud-Leclerc à droite, de G4 R&D.
Photo : Radio-Canada / Émélie Rivard-Boudreau
Selon le directeur général, David Gingras, le moment est bon pour les entreprises spécialisées en foresterie de percer le marché international.

Une carte démontrant les possibilités d'exportations.
Photo : Radio-Canada / Émélie Rivard-Boudreau
« Principalement à cause de l'incertitude avec les échanges avec les États-Unis, précise-t-il. Les propriétaires de machineries forestières ne grossissent pas ou ils ne renouvèlent pas nécessairement tout de suite leur machine le temps de voir ce qui va se passer dans les mois futurs ».
Encore plus à venir?
Le manque de main-d'oeuvre freine cependant les ambitions de Technologies Élément qui, selon la demande, pourraient facilement produire une quarantaine de machines.
L'immigration et la robotisation feront donc partie des stratégies futures de l'entreprise.

Un employé à l'intérieur de Technologies Élément.
Photo : Radio-Canada / Émélie Rivard-Boudreau
Déjà, un robot-soudeur fait l'équivalent du travail de cinq soudeurs.
Avec sa compagnie cousine « Les Abatteurs Jacques Élément », Technologies Élément a reçu en mai dernier une aide financière gouvernementale de 350 000 $ pour stimuler ses exportations.