•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

L'aéroport Montréal-Trudeau aura une nouvelle aérogare en 2030

Une maquette.

L'aéroport Trudeau-Montréal fera beaucoup de place au vert, si l'on en croit les nouvelles maquettes fournies par ADM lundi.

Photo : ADM

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Aéroports de Montréal (ADM) investira 2,5 milliards de dollars dans ses installations au cours des cinq prochaines années, a annoncé son PDG, Philippe Rainville, lundi. Une nouvelle aérogare est notamment dans ses cartons.

Cette nouvelle aérogare sera construite d'ici 2030, a promis M. Rainville en début d'après-midi, lors d'une conférence au Centre Sheraton devant des membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

La première phase du projet sera réalisée dans l'horizon de cinq ans qu'il s'est donné.

L'aérogare en question sera située entre les deux pistes et comptera de 10 à 14 portes d'embarquement.

« On finalise les plans, a précisé M. Rainville après la conférence. On va faire une première section, un petit peu plus loin, sur le champ d'aviation, et éventuellement, on va ramener cette portion-là, on va venir la rattacher à l'aéroport existant. »

Outre l'aérogare, le nouveau plan stratégique d'ADM prévoit la construction de la gare du Réseau express métropolitain (REM), la réfection du stationnement étagé et le réaménagement des débarcadères, dont la capacité d'accueil sera triplée.

« Nous devons reconstruire deux infrastructures majeures [...] qui arrivent en fin de vie utile », a admis M. Rainville. « Le stationnement étagé, qui est face à l'aérogare, avec son béton jauni, c'est notre échangeur Turcot! Deuxièmement, le débarcadère, avec sa structure fragilisée, c'est notre pont Champlain. »

La nouvelle gare du REM, qui doit théoriquement entrer en service en 2023, sera située sous le stationnement étagé, à 35 mètres de profondeur. Les coûts de construction, évalués à 250 millions de dollars, seront d'ailleurs entièrement assumés par ADM.

« C'est nous qui payons la gare du REM, a confirmé M. Rainville. C'est notre gare, et on la fait parce qu'on veut être certains qu'elle réponde bien aux besoins des passagers. On voulait une gare large, avec des gens qui circulent avec des valises, donc ça aussi on va faire ça. »

«  »

— Une citation de  Philippe Rainville, PDG d'ADM

Quelque 117 millions de dollars seront également investis dans les pistes.

Le plan stratégique de M. Rainville sera largement financé par des emprunts à long terme qui totaliseront 2 milliards de dollars, ce qui, selon lui, ne remettra pas en cause la cote de crédit A1 d'ADM, une société privée sans but lucratif.

Cet investissement est rendu nécessaire par la forte croissance de l'achalandage, a-t-il expliqué, rappelant que le trafic aérien a franchi l'an dernier la barre des 18 millions de passagers, un record. Depuis trois ans, la croissance annuelle de l'achalandage est en moyenne de presque 8 %.

Pour l'instant, il n'est pas prévu d'augmenter les frais d'amélioration aéroportuaire, qui ajoutent 30 $ sur les billets de chaque voyageur dont l'avion passe par Montréal-Trudeau. Ces frais étaient jusqu'à tout récemment de 25 $, mais ils ont été haussés de 5 $ au début du mois.

Philippe Rainville demande par ailleurs au gouvernement fédéral plus de flexibilité pour aller chercher des modes alternatifs de financement afin d'assurer le développement de l'aéroport.

Avec la collaboration de Jean-Sébastien Cloutier et Marc Verreault

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...