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Une deuxième chance aux objets abandonnés dans les résidences de l'Université d'Ottawa

Des vête­ments et articles de cuisine en tous genres.

L'initiative a débuté il y a une dizaine d’années, en réaction aux quantités considérables d’affaires laissées sur place par les étudiants à la fin de l’année scolaire.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La fin des examens à l'Université d'Ottawa coïncide avec le départ de centaines d'étudiants des résidences universitaires, qui laissent derrière eux des tonnes d'objets et de nourriture.

Le programme « Déposez et dégagez » a recueilli, depuis sa fondation en 2008, plus de 50 tonnes d'articles abandonnés, soit l'équivalent du poids de quatre autobus scolaires.

Cette année, une cinquantaine de bénévoles s'assurent de recueillir et de redistribuer ces objets dans la communauté. Ils prévoient recueillir plus de sept tonnes de matériel et 1000 kilos de nourriture.

Parmi les vêtements et articles de cuisine en tous genres se cachent parfois des trésors insolites, allant de la paire de skis aux lampes dans leur boite originale.

Brigitte Morin répond aux questions du journaliste.
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Ces quan­ti­tés impres­sion­nantes d'objets et de nourriture repré­sentent près de 1,2 million de dollars, es­time Brigitte Morin.

Photo : Radio-Canada

Selon la coor­don­na­trice du recy­clage au bureau du déve­lop­pe­ment durable à l'Université d'Ottawa, Brigitte Morin, les résidents laissent délibérément des objets derrière eux.

« La surconsommation de matériel très pas cher - disons un article de IKEA qui coûte 10 $ - l'étudiant va peut-être se dire : ''Ah, mais est-ce que je vais vraiment prendre le temps de tout emballer cela, ou tout le défaire? Non, il m'a coûté 10 $, je vais le laisser là" », estime Mme Morin.

Ferial Liman, surveillante d'étage dans l'une des résidences étudiantes durant l’année scolaire, a vu plusieurs locataires quitter leur chambre à la hâte pour libérer leur chambre.

« Ils ne se disent pas réellement : ''Je vais laisser ça derrière moi''. Ils le font, parce que soit ils n'ont pas assez de place, soit ils n'en ont plus besoin ou ils déménagent ailleurs. Ou ils sont ici pendant juste un semestre ou un an », croit Mme Liman.

Environ un mois sera nécessaire pour classer et distribuer les objets récupérés à des organismes communautaires de la région.

Avec les informations d’Antoine Trépanier

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