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Une mère dénonce une réduction des services de santé dans le Restigouche

Marie-Michèle Arpin.

Marie-Michèle Arpin.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une mère de famille lance un cri du coeur contre les réductions des services de santé dans le Restigouche-Ouest, au Nouveau-Brunswick. Son fils malade n'a plus accès à tous les services dont il bénéficiait autrefois, selon elle.

Marie-Michèle Arpin, de Saint-Quentin, dénonce les changements apportés aux programmes extra-mural, qui l'obligeront à se déplacer pour que son fils obtienne les nombreux soins qu’il requiert.

Dans une vidéo de cinq minutes et demie publiée sur YouTube le 14 avril, Mme Arpin explique que son fils Thomas, âgé de deux ans et demi, souffre du trouble de la biogenèse des peroxysomes, une condition qui atteint les organes majeurs du corps.

On ne dénombre que 15 cas au Canada. L’enfant est suivi par 32 médecins et spécialistes.

« Quand Medavie a décidé de prendre en charge l'extra-mural le 1er janvier 2018, ils nous ont envoyé une lettre nous disant que nos services [ne] changeraient pas. Ce n'était pas tout à fait vrai », explique la mère de famille.

Dans la lettre, Medavie informait Mme Arpin que son jeune fils ne pourrait plus recevoir à la maison certains des services qu’il recevait.

Mme Arpin devra amener Thomas à l’école pour recevoir des services d'ergothérapie et de physiothérapie, et à l'Hôpital de Saint-Quentin pour être suivie par un orthophoniste.

« Ça [ne] fait aucun sens. Nous autres, depuis le début, on est suivi par toutes ces personnes-là qui font toute pour nous aider le plus qu'y peuvent. Puis là, vous détruisez toutes les équipes, tous les services qu'on a », déplore Mme Arpin dans sa vidéo.

« Ça veut dire qu’il va falloir qu'on se déplace avec Thomas en dessous d'un bras, la marchette, les orthèses, les appareils auditifs, les lunettes, les médicaments, le linge de rechange, des couches », dit Mme Arpin.

Marie-Michèle Arpin et son fils Thomas dans la vidéo qu'elle a publiée sur YouTube le 14 avril.
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Marie-Michèle Arpin et son fils Thomas dans la vidéo qu'elle a publiée sur YouTube le 14 avril.

Photo : Marie-Michèle Arpin/YouTube

En plus de ces inconvénients, Marie-Michèle Arpin dit que son fils travaille mieux lorsqu’il est à la maison, dans l’environnement qui lui est le plus familier.

« Ça nous enlève un gros poids de sur les épaules quand [il] y a quelqu'un qui peut venir ici, puis qu’on n'a pas besoin de sortir », dit Mme Arpin.

Réponse de Medavie

Ginette Pellerin, vice-présidente du Programme extra-mural chez Medavie, indique que « tous les services du Programme extra-mural » sont offerts, « à l’exception des services d’ergothérapie et de physiothérapie pour les patients pédiatriques », qui sont « demeurés avec les régies régionales de la santé. »

La compagnie indique qu'elle ne peut commenter la situation particulière de Mme Arpin, pour des raisons de confidentialité. Mais elle assure qu'elle collabore avec le Réseau de santé Vitalité afin « d’assurer la continuité des soins ».

Entretemps, la vidéo mise en ligne sur YouTube par Marie-Michèle Arpin avait été visionnée plus d’un millier de fois.

D’après un reportage de Michel Nogue.

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