•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Un stage chez Kent Homes pour prévenir le décrochage scolaire

13 élèves du secondaire ont participé à un stage en milieu de travail à Bouctouche.

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Treize élèves du secondaire ont apprivoisé les différents métiers de construction, récemment, chez Kent Homes, le constructeur de maisons usinées de Bouctouche, dans le sud-est du Nouveau-Brunswick.

Pendant deux mois, l’usine est devenue une grande salle de classe pour ces élèves qui ont de la difficulté à l'école. Grâce au programme Connection compétences du gouvernement fédéral, ils ont appris les différents métiers de construction en travaillant aux côtés des employés de Kent Homes.

Pour certains d’entre eux, comme Jeremy LeBlanc, élève à l’école Clément-Cormier de Bouctouche, il s’agissait d’un tournant dans leur vie.

« C'était pas mon passe-temps, l'école. J'aimais plus travailler avec mes mains. »

Jeremy LeBlanc en entrevue
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Jeremy LeBlanc préfère le travail manuel à l'étude.

Photo : Radio-Canada

Un autre élève, Cory Pellerin, lui fait écho. Il préfère le travail physique à l’effort intellectuel. L’école ne répond pas tout à fait à ses aspirations, explique-t-il.

«  »

— Une citation de  Cory Pellerin, élève à l'école Clément-Cormier de Bouctouche
Cory Pellerin manie une scie circulaire
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Cory Pellerin manie une scie à onglets

Photo : Radio-Canada

Des élèves motivés

Jean Hébert a interrompu sa retraite pour venir enseigner à ces jeunes qu’il a découvert très motivés. « C'est pas longtemps, c'est juste deux mois. Mais on voit vraiment une différence dans leur attitude. »

«  »

— Une citation de  Jean Hébert, formateur

Le directeur de l’école Clément-Cormier, Ken Therrien, est convaincu que le programme aide à prévenir le décrochage scolaire.

« Ça fait une grande différence… parce que je ne suis pas certain que ces jeunes-là auraient pu se rendre à ce niveau [n'eût été] du programme. »

Les jeunes travaillent sous la supervision de Jean Hébert qui a interrompu sa retraite pour les diriger.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Les jeunes travaillent sous la supervision de Jean Hébert qui a interrompu sa retraite pour les diriger.

Photo : Radio-Canada

La relève

Kent Homes y trouve aussi son compte. L’entreprise devra trouver 60 nouveaux employés d'ici deux ans, pour remplacer les travailleurs qui partiront à la retraite.

Les jeunes qu’elle a accueillis pendant deux mois constituent un bassin de relève tout indiqué, selon Roger Dupuis, directeur de l’exploitation chez Kent Homes.

« Ça leur donne vraiment des opportunités de travailler avec des gens un peu plus expérimentés pour leur donner le goût. »

Roger Dupuis, directeur de l'exploitation chez Kent Homes, croit que ces jeunes pourraient devenir de futurs employés.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Roger Dupuis, directeur de l'exploitation chez Kent Homes, croit que ces jeunes pourraient devenir de futurs employés.

Photo : Radio-Canada

Chez Kent Homes ou pas, Cory Pellerin voit déjà son avenir sur un chantier de construction.

« Moi, mon rêve, ce serait pas mal de juste m’ouvrir une compagnie en charpente, en général. »

Après son stage dans l’usine de Kent Homes, ses camarades et lui sont mieux outillés pour réaliser leur rêve.

D’après des informations de Michel Nogue

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...