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Après le seuil de la pauvreté, le revenu viable

L'IRIS publie un indicateur permettant de véritablement mesurer la pauvreté au Québec.

L'IRIS publie un indicateur permettant de véritablement mesurer la pauvreté au Québec.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Un indicateur permettant de mesurer la pauvreté des ménages au Québec est publié jeudi par l'Institut de recherche et d'information socio-économiques (IRIS). Cet indicateur, que l'Institut présente comme un premier du genre, établit le revenu viable dans quelques régions métropolitaines du Québec.

L'indicateur s'attarde aux ménages constitués d'une personne seule, aux familles monoparentales avec un enfant et à celles constituées d'un couple avec deux enfants d'âge préscolaire.

Philippe Hurteau, auteur de cette note sur la pauvreté, explique que le revenu viable est un peu supérieur à celui déterminant le seuil de la pauvreté.

Au-delà des besoins de base comme s'alimenter, se vêtir ou se loger, il donne la marge de manoeuvre financière suffisante pour des imprévus, des soins de santé ou pour se permettre des loisirs.

Le revenu viable moyen pondéré s'élève à 26 574 $. Il a été calculé pour sept municipalités québécoises, selon trois types de ménages.

Selon l'IRIS, pour un couple ayant deux jeunes enfants, par exemple, le revenu annuel viable en 2018 se situe entre 50 000 $ et 51 000 $ à Sherbrooke et à Trois-Rivières, à 52 620 $ à Québec, à un peu plus de 53 000 $ à Gatineau et à Montréal, à 55 485 $ à Saguenay et à 57 180$ à Sept-Îles.

Pour une personne seule, ce revenu s'élève à 22 664 $ à Sherbrooke et à 31 998 $ pour une famille monoparentale avec un enfant.

« Un ménage qui gagne tout juste le seuil de pauvreté, déterminé par la Mesure du panier de consommation [MPC], vit pauvrement. S'il gagnait un revenu viable, il pourrait respirer. La MPC, que le gouvernement utilise comme seuil de pauvreté, est défaillante, parce qu'elle ne couvre que les besoins de base », ajoute M. Hurteau.

Avec les informations de La Presse canadienne

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