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Données personnelles : « c'est ma faute », admet le patron de Facebook, Mark Zuckerberg

 Mark Zuckerberg avait déjà accepté de témoigner devant la commission du Commerce et de l'Énergie. On connaît maintenant la date et l'heure de son audition.

Mark Zuckerberg avait déjà accepté de témoigner devant la commission du Commerce et de l'Énergie. On connaît maintenant la date et l'heure de son audition.

Photo : AFP/Getty Images / Josh Edelson

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, reconnaît que son entreprise a commis une « grosse erreur » et n'en a pas fait assez pour protéger la vie privée des utilisateurs, selon le texte de son intervention qu'il doit faire cette semaine devant le Congrès américain. Prenant sa part de responsabilités, il a également présenté ses excuses.

« Nous faisons face à d'importants problèmes concernant la vie privée, la sécurité et la démocratie », a indiqué Mark Zuckerberg, en amorce d'un texte diffusé lundi par le Congrès américain.

Alors que le patron de Facebook doit témoigner mardi et mercredi, l'entrepreneur américain a avoué que « nous n'en avons pas fait assez » pour empêcher cet outil d'être utilisé de manière « malintentionnée », avec notamment l'apparition des « fake news, l'ingérence étrangère dans les élections et les discours de haine. »

Affirmant que Facebook était une entreprise « idéaliste » et « optimiste », Mark Zuckerberg a indiqué avoir commis « une grosse erreur » en n'ayant pas eu une vision assez large « de notre responsabilité ».

« Je suis désolé », a-t-il ajouté, en se disant « responsable » des derniers scandales.

Facebook a reconnu la semaine passée avoir laissé fuiter des données concernant près de 87 millions d'utilisateurs, dont plus de 622 000 Canadiens. Ces informations ont été récupérées par la firme Cambridge Analytica, une entreprise liée à la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016.

Facebook « trop lent » pour réagir aux attaques russes

L'entreprise a également été critiquée pour avoir indirectement participé à une ingérence russe dans l'élection de Donald Trump. Dans son texte, Mark Zuckerberg a reconnu que Facebook a été « trop lent » pour repérer et répondre à ces interférences.

« Nous travaillons dur » pour nous améliorer, a souligné Mark Zuckerberg, avant de préciser qu'il travaillait avec le gouvernement américain pour comprendre toute l'implication russe dans cette élection présidentielle.

Il a aussi promis que Facebook fera de son mieux pour garantir des élections libres et équitables à travers le monde.

L'Europe veut interroger Mark Zuckerberg

Le Congrès américain n'est pas le seul à vouloir entendre Mark Zuckerberg. Le Parlement européen a fait la même demande.

« Le refus de M. Zuckerberg de se présenter devant le Parlement européen est un manque de respect inacceptable », a déclaré à l'AFP Manfred Weber, président du Parti populaire européen (PPE), le principal groupe de l'institution.

Fin mars, Mark Zuckerberg a été invité par le président du Parlement européen, Antonio Tajani, à venir expliquer comment les données personnelles de près de 2,7 millions de personnes résidant dans l'Union européenne ont pu être recueillies et exploitées en violation des droits à la confidentialité.

Alors que les autorités européennes chargées de la protection des données se sont elles aussi saisies de l'affaire Cambridge Analytica, Manfred Weber a demandé à Mark Zuckerberg de ne « pas sous-estimer la capacité du Parlement européen de décider des actions contre Facebook et contre lui en tant que patron de Facebook. »

« Nous avons en Europe une protection de données personnelles, et la possibilité de créer de gros problèmes à Facebook, a-t-il ajouté. Il nous doit le respect. Il doit venir s'expliquer devant le Parlement européen comme il va le faire devant le Congrès des États-Unis », a insisté M. Weber.

Avec les informations de Agence France-Presse

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