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La justice allemande accepte de libérer sous caution l'ex-président catalan Carles Puidgemont

Carles Puigdemont sourit devant deux micros.

Le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont (archives)

Photo : Reuters / Scanpix Denmark

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Un tribunal allemand a autorisé jeudi la remise en liberté surveillée de l'ex-président indépendantiste catalan Carles Puigdemont, moyennant une caution de 75 000 euros (119 000 $ CA), en attendant de décider si elle le remet à l'Espagne, qui veut le juger sous divers chefs d'accusation.

Le tribunal du land de Schleswig-Holstein a cependant fait savoir qu'il refusait d'extrader le leader indépendantiste vers l'Espagne au motif de rébellion. Pour que ces allégations soient considérées comme valides en vertu du droit allemand, il aurait fallu que M. Puigdemont ait été impliqué dans des violences, ce qui n'a pas été le cas.

Le leader catalan n'est pas tiré d'affaire pour autant. La justice allemande devra maintenant déterminer à une date ultérieure si M. Puigdemont peut être remis à Madrid pour détournement de fonds, l'autre motif cité dans le mandat d'arrêt européen qui a mené à son arrestation, le 25 mars.

La justice espagnole a déposé cette accusation contre M. Puigdemont en raison de sa décision de ne pas respecter un jugement lui interdisant de tenir un référendum sur l'indépendance de la Catalogne, l'automne dernier.

Selon la justice allemande, le seul chef d'accusation de détournement de fonds ne justifie cependant pas que M. Puigdemont demeure en détention en attendant la suite des procédures.

La décision du tribunal constitue une surprise dans la mesure où le procureur général du land avait indiqué, dans un communiqué publié le week-end dernier, qu'il reconnaissait la validité en droit allemand des chefs d'inculpation de rébellion et de détournement de fonds.

Carles Puigdemont s'est exilé en Belgique à la fin octobre avec d'autres indépendantistes catalans, pour éviter les poursuites judiciaires entreprises contre lui en Espagne.

Il a été interpellé par les policiers du land de Schleswig-Holstein le 25 mars, alors qu'il revenait du Danemark en voiture. Il était parti de Finlande, où il avait participé à une conférence.

Avec les informations de Agence France-Presse, Associated Press, et Reuters

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