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Rio Tinto s’oppose à la syndicalisation à l’usine Grande-Baie

Une salle d'entreposage

L'intérieur d'une usine de Rio Tinto au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une partie de bras de fer vient de commencer entre Rio Tinto et le syndicat Unifor qui souhaite syndiquer une partie des employés de l'aluminerie de Grande-Baie.

Rio Tinto conteste la requête en accréditation syndicale de 88 mécaniciens, mécaniciens d’entretien et électriciens. L’entreprise a présenté mercredi ses arguments devant le Tribunal administratif du travail (TAT).

Elle estime que la liste des employés soumise par Unifor ne peut être représentative d’une unité syndicale puisqu’elle inclut une portion trop restreinte des employés de l’usine. Unifor croit de son côté qu’il est possible de créer plusieurs syndicats dans une même usine, comme c’est le cas dans certaines usines à papier.

La cause s’étendra sur plusieurs jours d’audience au cours des prochains mois, devant la juge Annie Laprade du Tribunal administratif du travail.

Notons qu’il ne s’agit pas de la première tentative de syndicalisation à l’aluminerie de La Baie.

Une course à la syndicalisation se poursuit toujours à l’usine Grande-Baie puisqu’Unifor et les Métallos se font concurrence pour représenter les autres employés de production de l’usine qui sont environ 400.

Les deux parties n’ont pas voulu accorder d’entrevue enregistrée à ce sujet.

D'après les informations de Gilles Munger

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