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Des vêtements prêts-à-reporter confectionnés à L'Anse-Saint-Jean

L'atelier de la coopérative

La coopérative Minuit moins cinq offre une seconde vie aux vieux vêtements.

Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon Lalancette

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La nouvelle coopérative Minuit moins cinq de L'Anse-Saint-Jean offre une seconde vie aux vieux vêtements. Inspirées par le mouvement zéro déchets, les travailleuses confectionnent des pièces prêts-à-reporter avec des tissus destinés au dépotoir.

Un texte de Priscilla Plamondon Lalancette

Au Québec, chaque personne jette en moyenne 24 kilos de vêtements par année (Nouvelle fenêtre), ce qui représente près de 190 000 tonnes de tissu.

Les comptoirs vestimentaires débordent de morceaux qui ne sont pas revendables. Julie-Vanessa Tremblay, Marielle Huard et Pascale Boudreault ont donc décidé d'exploiter ce gisement textile.

Des vêtements sur une table
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Les vêtements recyclés réalisés par la nouvelle coopérative de L'Anse-Saint-Jean.

Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon Lalancette

Les trois entrepreneures ont toujours été passionnées de friperies et d'achat local. De fil en aiguille, leur passe-temps est devenu leur gagne-pain. Elles n'ont ni formation en couture ni en design de mode.

Elles apprennent par elles-mêmes, tout en créant des pièces uniques avec des textiles usagés. Elles ont choisi d'installer leur atelier au Bas-Saguenay, à L'Anse-Saint-Jean.

Les trois fondatrices
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Julie-Vanessa Tremblay, Pascale Boudreault et Marielle Huard, fondatrices de la coopérative Minuit moins cinq.

Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon Lalancette

Les confectionneuses fabriquent des vêtements et des accessoires pour toute la famille, de même que des portefeuilles, des étuis, des cotons démaquillants pour les yeux réutilisables et des sacs à collation durables. Les couturières réparent même les tenues des gens du village de L'Anse-Saint-Jean.

«  »

— Une citation de  Marielle Huard

En plus de leur conscience écologique, les trois femmes sont très préoccupées par les conditions des travailleurs du textile à travers le monde. « Il y a du monde qui meurt pour faire notre linge », explique Marielle Huard.

L'atelier textile
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Minuit moins cinq a été fondé en novembre 2017.

Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon Lalancette

Même si la fibre qu'elles utilisent n'est pas produite au Canada, elles se félicitent de prolonger son cycle de vie.

«  »

— Une citation de  Julie-Vanessa Tremblay

Depuis la fondation de la coopérative en novembre dernier, les ventes ne cessent d'augmenter en raison de la forte demande pour des produits écoresponsables.

Les comparses souhaitent par ailleurs rejoindre les gens qui n'ont pas le réflexe d'acheter des vêtements récupérés grâce à des confections qui ont l'air flambant neuves.

Les créations de Minuit moins cinq sont déjà disponibles dans une dizaine de boutiques au Québec, de même que sur la plate-forme en ligne Etsy et directement à leur atelier.

Dans le futur, les travailleuses espèrent développer un réseau de récupération de tissu au Saguenay, question d'assurer leur approvisionnement en matière première.

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