Le prix du litre d'essence ordinaire a fait un bond en Estrie au cours des dernières heures, passant de 1,19 $ à 1,29 $ dans plusieurs stations d'essence. Cette situation n'est toutefois pas nouvelle selon la porte-parole de CAA-Québec, Annie Gauthier.
« De ce qu'on en comprend, parce que les pétrolières ne nous appellent pas pour partager leur science, souvent c'est qu'on augmente le prix pour le laisser descendre tranquillement par la suite. Les stations-service vont en venir à vendre leur essence à peu de profitabilité et même à perte. L'impression que ça donne, c'est comme si ces grosses hausses servent à se rattraper. »
Mme Gauthier donne en exemple la situation à Montréal où, en début de semaine, on vendait le litre, en moyenne, cinq sous le litre pour couvrir les frais de la station-service. « Généralement, elles prennent entre 10 et 12 sous le litre. On devine que c'était très peu profitable pour elles. »
Selon elle, l'idéal serait que le prix de l'essence à la pompe suive le coût d'acquisition. « Ça demeure des produits qui sont transigés à la bourse, où les variations sont importantes. Des fois, on aurait de l'essence très, très chère, mais au moins, on en aurait pour notre argent. »
On n'a pas de boule de cristal, c'est dur à dire [ce qui nous attend]. Si on se fie à la tendance habituelle, ça va descendre d'un à trois sous à la fois.
D'après les données recueillies par CAA-Québec, le prix de l'essence est présentement plus élevé qu'à pareille date l'an dernier.
Pour Annie Gauthier, mieux gérer ses habitudes de conduite est encore la meilleure façon de diminuer l'impact de tels soubresauts.
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