Dernier hommage à la jeune Athena Gervais

Les funérailles d'Athéna Gervais se déroulent à Saint-Félicien, au Lac-Saint-Jean.
Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon Lalancette
Les funérailles de la jeune Athena Gervais décédée tragiquement le 1er mars à Laval se tenaient à Saint-Félicien, sa ville d'origine, samedi. Sa mort a relancé le débat sur les boissons sucrées très alcoolisées.
Un texte de Mélissa Savoie-Soulières
Rappelons que l’adolescente de 14 ans a été retrouvée morte dans un ruisseau. Elle aurait chuté après avoir consommé de l'alcool. Son décès a mené au retrait de la boisson FCKD UP des étalages.
La famille a participé à une cérémonie privée samedi après-midi et ensuite une cérémonie publique d'une quinzaine de minutes a eu lieu à l'extérieur. Le tout a été suivi d'un lâcher de ballons et du départ du cortège.
C’est jeune, c’est beaucoup trop jeune pour mourir parce qu’elle n’avait même pas commencé sa vie d’adulte. Elle était encore adolescente. Elle part de même et ça fait un gros vide pour sa famille.
Des dizaines d’amis d’Athena sont venus de Laval pour lui rendre un dernier hommage.
« Elle voulait toujours, toujours qu’on fasse quelque chose. Elle ne voulait pas qu’on reste assis », a témoigné une de ses camarades.
Une autre cérémonie en l'honneur de l'adolescente aura lieu à Laval ce mercredi.
Les amis d’Athena et leur combat contre les boissons très sucrées alcoolisées
Les jeunes amis d’Athena Gervais disent être devenus des militants contre les boissons très sucrées à haute teneur en alcool.
« Je suis une jeune, 14 ans, même âge qu’Athena, une bière, ça intéresse personne, ce n’est pas un goût qu’on aime. Tandis qu’une FCKD UP, c’est un goût, c’est un fruit avec de l’alcool », a raconté l’une des amies de la défunte.
« Le 18 ans et plus là-dessus, il est mal jugé parce qu’on sait bien que, ces boissons-là, c’est fait pour créer une attirance pour les jeunes. […] Il faut peut-être s’ouvrir les yeux un peu là-dessus. Le dépanneur à côté, ils en vendent encore. C’est sûr que c’est choquant », a lancé un des jeunes en entrevue à Radio-Canada.