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Adopter un animal, un engagement plus cher qu'il n'y paraît

Deux chats et un chien

Un animal de compagnie peut vivre jusqu’à 20 ans; il vaut mieux éviter les achats impulsifs

Photo : Refuge pour animaux Lillian Allbon

Radio-Canada

Adopter un animal de compagnie représente un engagement financier parfois insoupçonné. Les dépenses cumulées – vaccins, vétérinaire, nourriture, litière, toilettage et jouets – peuvent dépasser les milliers de dollars.

Un texte d'Alix Villeneuve

Le responsable des communications de l’Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ), Michel Pepin, l'affirme sans équivoque : adopter un animal de compagnie est coûteux. Lorsqu'il y a un problème, les soins de santé peuvent rapidement dépasser les milliers de dollars.

Avoir un animal, c’est un luxe. Ça c’est clair, il faut l’indiquer. Ce n’est pas un droit acquis.

Une citation de Michel Pepin, responsable des communications de l’Association des médecins vétérinaires du Québec

Une opération sur un animal atteindra des coûts similaires à ceux d'une opération sur un être humain. « [On utilise] du matériel qui est aussi utilisé sur les humains, il n’y a pas de différence. »

Contrairement aux cas d’orthopédie, les problèmes médicaux sont particulièrement longs et complexes, explique le vétérinaire. Comme c'est le cas pour les humains, émettre un diagnostic peut prendre du temps et nécessiter de nombreuses analyses, d’autant plus que les animaux ne peuvent pas communiquer leurs symptômes.

« Les gens veulent des résultats rapidement, parce qu’ils payent. Ils veulent le diagnostic, ils veulent le traitement et ils veulent que ça marche. Mais, ce n’est pas souvent comme ça », souligne-t-il.

Des êtres doués de sensibilité

En décembre 2015, les droits des animaux ont été modifiés au Québec. Ils sont désormais reconnus comme des êtres « doués de sensibilité ». Il est donc interdit de causer de la détresse chez un animal, alors qu'auparavant, ils avaient les mêmes droits qu'un meuble.

Cela augmente les responsabilités des propriétaires, signale June Gormley, chargée de projet en communication marketing à la Société protectrice des animaux (SPA) de Québec.

Il y a des soins minimums que l’on doit apporter […] On ne doit plus les laisser souffrir.

Une citation de June Gormley, chargée de projet en communication marketing à la SPA de Québec

Une personne qui n’aurait pas les moyens de s’occuper convenablement de son animal pourrait ultimement se le faire confisquer, même si cela s'avère exceptionnel, d'après Mme Gormley.

Certains ne réalisent pas encore ce que ce changement signifie dans la garde de leurs animaux, remarque-t-elle. « [Avant,] tu les avais, ils vivaient et ils mouraient de leur belle mort, peu importe ce qu’ils avaient. »

Certains propriétaires d’animaux oublient d’ailleurs que les frais pour les animaux augmentent avec l’âge, déplore Mme Gormley. « On n’envoie pas notre chien en CHSLD, mais il faut quand même prévoir un fond! »

À titre indicatif, l’AMVQ présente sur son site Internet le coût que peut représenter l’entretien d’un animal de compagnie annuellement.

  • Chat adulte : 1650 $
  • Chien adulte : 2300 $
  • Lapin adulte : 860 $
  • Furet adulte : 1850 $

June Gormley, de la SPA de Québec, précise que le coût varie beaucoup selon la taille de l’animal. Les gros coûtent plus cher que les petits.

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