Les automobilistes montréalais perdent 50 heures par année dans la congestion

Un bouchon de circulation sur le site de l'échangeur Turcot
Photo : Radio-Canada / Bahador Zabihiyan
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les automobilistes qui circulent à l'heure de pointe dans la région métropolitaine passent en moyenne 50 heures par année dans la congestion routière, selon une enquête de la firme INRIX.
Cela correspond à 21 % de leur temps de déplacement, soit un point de pourcentage de moins qu’en 2016.
On peut trouver que c'est peu, comme le soulignent certains commentaires envoyés après la publication d'une première version de cet article.
« INRIX prend en compte les déplacements des banlieues vers Montréal, mais également des déplacements, possiblement plus courts, à l’intérieur de l’île de Montréal, ou à l’intérieur des banlieues, précise Philippe Rivet, de la Communauté métropolitaine de Montréal. À noter que moins de 50 % des navetteurs des couronnes et de l’agglomération de Longueuil traversent les ponts en heures de pointe pour travailler sur l’île de Montréal. »
Les données pour 2017 de la firme INRIX analysées par la Communauté métropolitaine de Montréal placent Montréal au onzième rang des régions les plus congestionnées en Amérique du Nord, ex aequo avec Houston et Portland.
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Los Angeles est de loin la région la plus congestionnée avec une centaine d'heures en moyenne perdues par année, mais au Canada, Montréal devance Toronto et Vancouver.
L’enquête considère qu’il y a congestion routière lorsque la vitesse est inférieure à 65 % de la vitesse normale sur un tronçon donné. Le nombre d’heures passées dans la congestion est calculé sur une base de 240 jours de travail par année.
INRIX est une entreprise qui offre des services aux voitures connectées, notamment des données sur l’état de la circulation et la disponibilité du stationnement.