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Violence en classe : l’AEFO tire la sonnette d'alarme

Des dessins sur un tableau.

Une salle de classe en Ontario

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Des membres de l'Association des enseignants franco-ontariens (AEFO) tirent la sonnette d'alarme. Selon eux, la violence est de plus en plus présente dans les salles de classe de la province, et la violence des élèves envers leurs enseignants serait de plus en plus commune.

Ils ont d’ailleurs pu en discuter samedi avec la nouvelle ministre de l'Éducation, Indira Naidoo-Harris. Selon eux, le manque de personnel qualifié serait toujours en cause.

Le portrait d'un enseignant.

Salio Diallo, enseignant à Oakville

Photo : Radio-Canada

Salio Diallo, qui enseigne à Oakville, affirme qu’il « y a une récurrence de cette violence, surtout dans les écoles élémentaires; des enfants par exemple qui mordent des enseignants, des enfants qui jettent des objets sur les enseignants sous l'effet de la colère, des enfants qui vont même jusqu'à donner des coups de pied ».

En Ontario à l'élémentaire, sept enseignants sur dix disent avoir vécu ou avoir été témoin de la violence envers un membre du personnel, selon un sondage publié le mois dernier.

C'est le cas notamment de Lise Groleau, enseignante à la maternelle à Sault-Sainte-Marie.

« Gérer la violence, gérer les incidents qui se passent dans nos classes, ça affecte grandement [le] temps d'apprentissage qu'on doit consacrer aux enfants », dit-elle.

Des membres du syndicat ont abordé cette inquiétude avec la nouvelle ministre de l'Éducation. Celle-ci a, à son tour, souligné que la province investira 223 millions de dollars cette année pour embaucher plus de 800 enseignants et 1600 aides-enseignants.

Certains enseignants des régions éloignées se sentent oubliés.

Le portrait d'un enseignant.

Simon Fortin-Ukrainetz, enseignant à Hornpayne

Photo : Radio-Canada

« On est frustrés, c'est certain. On se demande où va l'argent », demande Simon Fortin-Ukrainetz, qui enseigne à Hornpayne. « On a des belles promesses de tout le monde... 200 millions de dollars! Mais où est-ce que l'argent va? On n’a aucune idée et on a toujours besoin d'aide, toujours besoin de ressources... mais on ne voit pas les fruits de cet argent-là. »

Un groupe de travail, dont fait partie l'AEFO, continue de se pencher sur le problème et tente de recueillir des données pour trouver des solutions.

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