Des étudiants revendiquent des stages rémunérés à Sherbrooke

Une cinquantaine d'étudiants manifestaient devant la Faculté des lettres et sciences humaines dans le but d'être payés lorsqu'ils font des stages dans le réseau public.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Des étudiants en éducation, en kinésiologie et de la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Sherbrooke ont tenu la première de deux journées de grève, mardi, afin d'être rémunérés pour leurs stages.
Ils étaient environ 15 000 étudiants dans l'ensemble du Québec à revendiquer d'être payés lorsqu'ils font des stages dans le réseau public, dont une cinquantaine qui manifestaient devant la Faculté des lettres et sciences humaines.
« Le but, c'est de lancer un message fort », explique le trésorier de l'Association générale des étudiants de la Faculté des lettres et sciences humaines, Jean-Victor Simoneau.
Les gens sont tannés, ils en ont ras le bol d'être bénévoles. [...] Il faut que les stages soient rémunérés pour éviter la précarité de la population étudiante.
« Les stages, ça représente plusieurs heures de travail. Souvent, ils se font en complémentarité avec les études, ce qui fait que les gens n'ont pas le temps d'être sur le marché du travail, donc la rémunération se fait en terme de prêts et bourses et ce n'est pas adéquat », ajoute-t-il.
Les étudiants ont décidé du même coup de joindre un mouvement de plus grande envergure. Le 20 février est un jour de grève pour des étudiants d'un peu partout sur la planète dans le cadre du Global Intern Strike Day, un mouvement qui vise à obtenir une rémunération pour les stagiaires.
Une autre journée de grève
Les étudiants de Sherbrooke ont voté en faveur d'une autre journée de grève. Ils ont choisi le 8 mars, Journée internationale du droit des femmes, car une bonne partie des stages en cause sont réalisés dans des secteurs d'activité à prédominance féminine.