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Les Autochtones de l’Abitibi-Témiscamingue veulent faire connaître leurs stations de radio

Un animateur de radio devant sa console.

Jeremy Kistabish est le seul animateur de la station CKAG, située dans la communauté de la Première Nation Abitibiwinni (Pikogan).

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La journée mondiale de la radio, qui se tenait le 13 février, a aussi été soulignée dans les communautés autochtones de l'Abitibi-Témiscamingue. Quatre radios autochtones diffusent en Abitibi-Témiscamingue, soit à Winneway, Timiskaming First Nation, Pikogan et Lac-Simon.

Un reportage de Jocelyn Corbeil

Jeremy Kistabish, âgé de 31 ans, est le seul animateur à la station de radio CKAG. Auteur-compositeur-interprète, il affirme que la passion pour la radio lui vient d’abord de la musique.

«  »

— Une citation de  Jeremy Kistabish

Depuis 7 ans, Jemery Kistabish informe et divertit ses auditeurs de Pikogan, mais aussi ceux des environs.

« C'est beaucoup pour informer la communauté de ce qui se passe dans le village, donner des informations, on s'informe aussi de ce qui se passe à Amos et dans la région », explique-t-il.

Financement

Comme dans le cas de bien des radios communautaires, la recherche de financement représente un grand défi pour la coordonnatrice de la station de radio de Pikogan, Brenda Rankin.

« [J’aimerais] vraiment du nouvel équipement et qu'on soit autonome financièrement. J'aimerais ça qu'on puisse arrêter toujours de courir après du financement. Ce serait mon souhait en tout cas. »

Jeremy Kistabish et Brenda Rankin à leurs bureaux respectifs dans la station de radio.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Jeremy Kistabish et Brenda Rankin

Photo : Radio-Canada / Jocelyn Corbeil

Brenda Rankin a également un autre souhait pour sa station : « C’est peut-être un peu péjoratif parce qu'on se fait appeler "la radio des Indiens" et moi j'aimerais ça qu'on devienne CKAG ou la radio de Pikogan et que les gens viennent voir, viennent nous rencontrer », soutient-elle.

«  »

— Une citation de  Brenda Rankin

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