Les jeunes Américains bouderont encore davantage Facebook en 2018

Le réseau social Facebook compte près de 2 milliards d'utilisateurs mensuels dans le monde.
Photo : Getty Images / Lightcome
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Facebook demeure le réseau social le plus populaire aux États-Unis, mais les moins de 25 ans s'en détournent toujours plus au profit de Snapchat, selon de nouvelles prévisions du cabinet eMarketer publiées lundi.
En 2018, le nombre d'utilisateurs de Facebook aux États-Unis devrait baisser de 5,6 % parmi les 12-17 ans et de 5,8 % parmi les 18-24 ans. « C'est la première fois qu'eMarketer prévoit une baisse de l'utilisation [de Facebook] chez les 18-24 ans », commente le cabinet dans un communiqué.
« Cette année, pour la première fois, moins de la moitié des utilisateurs d'Internet âgés de 12 à 17 ans utiliseront Facebook », ajoute eMarketer. En août dernier, le cabinet anticipait une baisse de 3,4 % quant au nombre d'utilisateurs pour cette tranche d'âge en 2017.
Au total, Facebook perdra 2 millions d'utilisateurs âgés de moins de 25 ans cette année, selon une nouvelle estimation du cabinet.
Snapchat et Instagram gagnent en popularité
C'est Snapchat qui « va siphonner le plus de jeunes utilisateurs », avec un gain attendu de 1,9 million d'utilisateurs additionnels âgés de moins de 25 ans contre 1,6 million d'utilisateurs supplémentaires pour Instagram.
Ce dernier demeure toutefois plus important que Snapchat aux États-Unis, avec un nombre d'utilisateurs total qui devrait bondir de 13,1 % en un an et atteindre 104,7 millions. Durant la même période, le nombre d'utilisateurs de Snapchat devrait accroître de 9,3 % et atteindre 86,5 millions.
Facebook, qui continue d'attirer pour sa part des utilisateurs plus âgés, devrait avoir un nombre inchangé d'utilisateurs, soit 169,5 millions.
« Snapchat pourrait attirer des groupes plus âgés, dans la mesure où il redessine sa plateforme pour simplifier son utilisation », a commenté Debra Aho Williamson, analyste pour eMarketer.
« La question est de savoir si les plus jeunes continueront de trouver Snapchat cool si leurs parents et leurs grands-parents sont aussi sur le réseau », observe-t-elle. « C'est précisément la situation délicate à laquelle Facebook est confrontée. »