« L’Ordre de Jacques-Cartier », une bande dessinée pour connaître l’histoire de l’Ontario

Un Mystère en Ontario est le premier tome de la série
Photo : site du RPFO
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le Réseau du patrimoine franco-ontarien publie une série de bandes dessinées qui s'intitule L'Ordre de Jacques-Cartier. Le premier volume, Un mystère en Ontario, paraît dans le cadre du mois du patrimoine en Ontario français.
Un texte de Cristèle Magnout
Deux figures historiques font partie de l’histoire inventée par les auteurs : l’explorateur Jacques Cartier ainsi qu'Étienne Brûlé, considéré comme le premier Franco-Ontarien.
Kevin Montpellier, Martin Deschatelets et Nicholas Lockead en sont les auteurs. La bande dessinée raconte l’histoire de deux jeunes Franco-Ontariens qui découvrent et explorent l’Ordre secret de Jacques Cartier, un mouvement inventé par l’explorateur pour protéger l’espèce humaine.
L’histoire est racontée avec humour et fantaisie.
L’histoire est fictive, même si elle emprunte à des faits et des figures historiques réels.
L'Ordre de Jacques-Cartier
Il s'agit d'un groupe secret de fonctionnaires et d’influenceurs francophones, connu aussi comme « La Patente ». Le groupe se targue de préserver l’influence des francophones catholiques qu’ils craignent de voir assimilés.
L’Ordre est fondé en 1926 à Ottawa et se répand dans les quatre grands bastions de la francophonie canadienne : le Québec, l’Ontario, l’Acadie et l’Ouest.
« La Patente » continue de gagner en influence par son infiltration des organismes et institutions francophones.
L'Ordre de Jacques-Cartier a été dissous en 1964 à la suite des révélations d'un ancien membre, Roger Cyr, qui a publié un livre sur l'existence de La Patente. Le côté secret et élitiste de l'Ordre a aussi contribué à la fin de son existence, tout comme les changements sociaux et culturels du milieu des années 1960.
À écouter :
Les auteurs ont fait appel à l’aide des spécialistes d’histoire et de linguistique pour imprégner la bande dessinée de certains anglicismes propres aux Franco-Ontariens.
Pour Daniel Marchildon, écrivain historique, « l’histoire qui se mêle à la fiction va davantage intéresser un public qui ne lit pas l’histoire racontée dans les livres, en particulier les jeunes ».