La Saskatchewan s’oppose aux mesures de rétorsion contre la C.-B.

Scott Moe a annoncé que la Saskatchewan ne participerait pas aux mesures de rétorsion imposées à la Colombie-Britannique par l'Alberta.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe, a réitéré mardi soir son soutien à l'Alberta, qui souhaite agrandir le pipeline Trans Mountain, mais s'est opposé à toute mesure de rétorsion contre la Colombie-Britannique.
Un texte de Justine Cohendet
« La Saskatchewan n’a pas prévu de participer à des mesures de rétorsion qu’y iraient à l’encontre de nos engagements commerciaux », a indiqué Scott Moe dans un message publié sur Facebook.
Mardi, l’Alberta a annoncé qu’elle suspendait toutes les importations de vin en provenance de la Colombie-Britannique.
L’objectif de cette mesure est de sanctionner le gouvernement de John Horgan, qui a proposé la semaine dernière de restreindre le transport de bitume en provenance de l’Alberta, un geste perçu par cette dernière comme une tentative de compromettre l’oléoduc Trans Mountain.
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Le premier ministre de la Saskatchewan ne croit pas que le différend qui oppose le gouvernement néo-démocrate de la Colombie-Britannique et celui de l’Alberta puisse se régler par des « dispositions commerciales qui nuiront principalement aux consommateurs et aux commerçants ».
Il a fait savoir que la Saskatchewan préférait étudier les options juridiques pour forcer le pas à la Colombie-Britannique au sujet de Trans Mountain.
« Le gouvernement de la Colombie-Britannique n’a pas le pouvoir, ni de justification, pour repousser ou entraver la construction du pipeline Trans Mountain », a-t-il expliqué.