Valoriser la profession d'enseignant pour favoriser le recrutement

L'UQAT, les commissions scolaires et le syndicat des enseignants s'unissent pour valoriser la profession d'enseignant.
Photo : Radio-Canada / Jocelyn Corbeil
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un groupe de travail regroupant une vingtaine de personnes a été formé afin de trouver différentes façons de valoriser la profession d'enseignant.
Avec les informations de Jocelyn Corbeil
L'initiative est issue d'une vaste collaboration entre les commissions scolaires de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec, le Syndicat de l'enseignement de l'Ungava et de l'Abitibi-Témiscamingue (SEUAT) ainsi que l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT).
Cette initiative coïncide avec la Semaine des enseignantes et des enseignants.
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Tout part de la valorisation de la profession enseignante, je crois que c'est important de passer par cette avenue pour après ça aller travailler au niveau du recrutement, de l'attraction, de la rétention d'enseignants en début de carrière.
Départs à la retraite
Au cours des prochaines années, le défi s'annonce encore plus grand pour les commissions scolaires, qui devront composer avec plusieurs départs d'enseignants à la retraite.
« On pense qu'il y aurait environ 165 postes à pourvoir d'ici les cinq prochaines années dans divers champs d'enseignement. Il faut s'assurer de pouvoir remplacer ces enseignants qui quittent [leur poste] par des enseignants formés, pour toujours assurer des services éducatifs de qualité aux élèves », avance Isabelle Bergeron, présidente de la Table des directions du service des ressources humaines de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec.

La coalition pour la valorisation de la profession enseignante a tenu un point de presse le 5 février.
Photo : Radio-Canada / Jocelyn Corbeil
L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue souhaite d'ailleurs que cette campagne de valorisation attire plus d'étudiants dans son programme en sciences de l'éducation.
« C'est très important, non seulement pour résoudre des problématiques actuelles chez les enseignants en exercice, mais aussi projeter pour le recrutement à l'UQAT. Il faut donner un grand coup, comme on dit, pour recruter davantage d'étudiants à la formation en enseignement », déclare Réal Bergeron, directeur de l'UER et professeur titulaire de l'Unité d'enseignement et de recherche en sciences de l'éducation.
Le groupe de travail doit, dans un premier temps, établir un diagnostic du milieu de l'éducation, puis devrait réaliser un plan d'action d'ici trois à cinq ans.