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Valoriser la profession d'enseignant pour favoriser le recrutement

De gauche à droiteDenis Martel, recteur de l'UQAT, Isabelle Bergeron, présidente de la Table des directions du service des ressources humaines de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec, Réal Bergeron, Directeur de l'UER et professeur titulaire Unité d'enseignement et de recherche en sciences de l'éducation, Hélène Lambert, présidente du  Syndicat de l'enseignement de l'Ungava et de l'Abitibi-Témiscamingue et Yves Bédard, Directeur général Commission scolaire de Rouyn-Noranda.

L'UQAT, les commissions scolaires et le syndicat des enseignants s'unissent pour valoriser la profession d'enseignant.

Photo : Radio-Canada / Jocelyn Corbeil

Radio-Canada

Un groupe de travail regroupant une vingtaine de personnes a été formé afin de trouver différentes façons de valoriser la profession d'enseignant.

Avec les informations de Jocelyn Corbeil

L'initiative est issue d'une vaste collaboration entre les commissions scolaires de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec, le Syndicat de l'enseignement de l'Ungava et de l'Abitibi-Témiscamingue (SEUAT) ainsi que l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT).

Cette initiative coïncide avec la Semaine des enseignantes et des enseignants.

Pénurie de main-d'oeuvre

Le nouveau groupe de travail veut trouver des solutions à la pénurie d'enseignants dans la région.

Tout part de la valorisation de la profession enseignante, je crois que c'est important de passer par cette avenue pour après ça aller travailler au niveau du recrutement, de l'attraction, de la rétention d'enseignants en début de carrière.

Une citation de Hélène Lambert, présidente du Syndicat de l'enseignement de l'Ungava et de l'Abitibi-Témiscamingue

Départs à la retraite

Au cours des prochaines années, le défi s'annonce encore plus grand pour les commissions scolaires, qui devront composer avec plusieurs départs d'enseignants à la retraite.

« On pense qu'il y aurait environ 165 postes à pourvoir d'ici les cinq prochaines années dans divers champs d'enseignement. Il faut s'assurer de pouvoir remplacer ces enseignants qui quittent [leur poste] par des enseignants formés, pour toujours assurer des services éducatifs de qualité aux élèves », avance Isabelle Bergeron, présidente de la Table des directions du service des ressources humaines de l'Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec.

Des journalistes et des membres du public assistent à une conférence de presse sur la valorisation de la profession enseignante, à l'UQAT.

La coalition pour la valorisation de la profession enseignante a tenu un point de presse le 5 février.

Photo : Radio-Canada / Jocelyn Corbeil

L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue souhaite d'ailleurs que cette campagne de valorisation attire plus d'étudiants dans son programme en sciences de l'éducation.

« C'est très important, non seulement pour résoudre des problématiques actuelles chez les enseignants en exercice, mais aussi projeter pour le recrutement à l'UQAT. Il faut donner un grand coup, comme on dit, pour recruter davantage d'étudiants à la formation en enseignement », déclare Réal Bergeron, directeur de l'UER et professeur titulaire de l'Unité d'enseignement et de recherche en sciences de l'éducation.

Le groupe de travail doit, dans un premier temps, établir un diagnostic du milieu de l'éducation, puis devrait réaliser un plan d'action d'ici trois à cinq ans.

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