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Immunothérapie et cancer du cerveau : des cobayes recherchés en Outaouais

Une radiographie montrant une tumeur du cerveau.

Une image en 3D d'un crâne humain et d'un cerveau avec un cancer.

Photo : iStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le directeur de la Clinique Neuro-Outaouais cherche des patients atteints par une forme courante de cancer du cerveau pour essayer un traitement expérimental par immunothérapie.

Un texte d'Agnès Chapsal pour Les Malins

Gord Downie, le chanteur des Tragically Hip, en est mort et l'ancien président américain, Jimmy Carter, en souffre. Le glioblastome (GBM) est la forme la plus courante de tumeur du cerveau chez l'adulte et celle qui a l'un des taux de survie les plus faibles.

Or, l'immunothérapie, un traitement proposé dans une clinique de Gatineau, s'annonce prometteuse. Elle a fait l'objet d'essais depuis des décennies, mais est encore expérimentale.

C'est « une nouvelle classe de médicaments qui est révolutionnaire en cancérologie », avance le Dr Jacques. « Jimmy Carter, qui a un mélanome métastatique, a eu de l’immunothérapie [...] et il va très bien ».

Le neurologue Dr François Jacques en entrevue à l'émission Les malins.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Le Dr François Jacques est neurologue et directeur de la Clinique Neuro-Outaouais.

Photo : Radio-Canada / André Dalencourt

« Le principe [de l'immunothérapie] est de recruter le système immunitaire pour combattre le cancer », précise le docteur.

«  »

— Une citation de  François Jacques, neurologue et directeur de la Clinique Neuro-Outaouais

Les patients que recherche maintenant le Dr Jacques pour tester ce traitement seraient atteints de GBM de stade 4. L'immunothérapie est administrée en injection intraveineuse toutes les deux semaines.

La clinique a commencé ses tests depuis le mois de mai, mais le neurologue juge qu'il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur son efficacité.

« Il y a de bonnes chances que ça fonctionne, je reste optimiste », conclut le médecin.

Chaque jour, 27 Canadiens apprennent qu'ils sont atteints d'un cancer du cerveau.

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