La popularité du vapotage chez les jeunes soulève des inquiétudes

Un homme utilise une cigarette électronique.
Photo : Nam Y. Huh
La cigarette électronique est populaire chez les jeunes de la région, à un point tel que les autorités scolaires se penchent sur le phénomène.
Un compte rendu publié cette semaine par l'Académie des sciences des États-Unis démontre que ceux qui vapotent courent un risque supplémentaire de développer un cancer ou des maladies cardiaques.
L'académie conclut aussi que la nicotine contenue dans ce produit pouvait créer une dépendance.
À la polyvalente de Jonquière, le concept de la gang allumée, qui vise à prévenir le tabagisme chez les jeunes, a inclus un volet sur les possibles dangers du vapotage.
« Ça peut amener des problèmes au niveau de la respiration, au niveau de l’exercice tu es moins efficace, au niveau de la concentration aussi à l’école. Les jeunes pensent que la cigarette, ça les aide à se concentrer, mais au contraire », explique Lucie Vaillancourt, intervenante en prévention des dépendances à la Commission scolaire de La Jonquière.
Cependant, ce produit serait moins nocif que la cigarette et permettrait d'aider à abandonner le tabagisme.
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Des jeunes consommateurs rencontrés dans la rue à Saguenay affirment consommer ce produit pour la variété de saveurs offertes.
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« Ce n'est pas le produit en tant que tel, c’est plus le geste. Quand tu n’as rien à faire, tu vas prendre ta vape », ajoute une autre adolescente.
Dans quelques cas, c'est aussi pour arrêter de fumer qu'ils ont opté pour la cigarette électronique.
« Moi, je fumais la cigarette avant, c’était pour arrêter, puis je n'ai pas arrêté [de vapoter] depuis ce temps-là », précise de son côté un jeune homme.
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean conseille de s'inscrire à un centre d'arrêt du tabagisme et d'utiliser les timbres de nicotine ou la gomme à mâcher pour arrêter de fumer.
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D'après le reportage de Louis Martineau