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Lock-out à l’aluminerie ABI de Bécancour : Couillard doit intervenir, selon QS

Gabriel Nadeau-Dubois s'exprime au micro de Radio-Canada.

Gabriel Nadeau-Dubois, député de Québec solidaire

Photo : Radio-Canada / Jean-Simon Fabien

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le premier ministre du Québec doit utiliser tous les outils en son pouvoir pour forcer l'aluminerie à reprendre les négociations avec ses employés, croit Québec solidaire (QS). Le parti lui a d'ailleurs fait une demande formelle par lettre, vendredi.

Un texte d’Alex Boissonneault, correspondant parlementaire à Québec

Le député solidaire Gabriel Nadeau-Dubois juge qu’ABI, propriété d'Alcoa et de Rio Tinto, a des comptes à rendre aux Québécois puisque l'entreprise profite de tarifs préférentiels d'électricité. Il s'agit, aux yeux du député, de subventions indirectes du gouvernement.

«  »

— Une citation de  Gabriel Nadeau-Dubois, député de QS

Pour QS, ce conflit, qui touche plus de 1030 syndiqués, rappelle l’importance d’obtenir des garanties lorsque des avantages sont consentis aux entreprises, comme de l’électricité à bas prix.

La formation de gauche exige donc qu’à l’avenir les taux préférentiels s’accompagnent de clauses qui obligeront les employeurs, par exemple, à maintenir un certain nombre d’emplois et à empêcher les lock-out.

De son côté, le porte-parole du Parti québécois en matière de travail, Guy Leclerc, ne croit pas que le gouvernement doive intervenir dans l'immédiat.

Il est cependant d'accord pour dire qu'il faut repenser l'octroi des taux préférentiels pour que la société dans son ensemble en tire un plus grand avantage.

Le 10 janvier, plus de 80 % des travailleurs ont rejeté la dernière offre patronale. La direction avait qualifié cette offre de finale.

Un conflit privé

La ministre du Travail, Dominique Vien, espère un règlement du conflit le plus rapidement possible à Bécancour. Elle n’a toutefois pas l’intention d’intervenir.

«  »

— Une citation de  Dominique Vien, ministre du Travail

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