
Les négociations sont dans l'impasse à l'aluminerie ABI de Bécancour. L'ambiance était tendue samedi pour le troisième jour de lock-out qui touche plus de mille employés.
Vendredi, des employés syndiqués ont tenté de bloquer l'accès à l'usine, mais la partie patronale a déposé une injonction pour empêcher qu'un événement semblable ne se reproduise.
Les syndiqués ont donc l'interdiction de bloquer l'accès aux autobus. Des cadres assurent le maintien d'une partie des opérations.
De plus, un maximum de 15 travailleurs est autorisé simultanément à chaque piquet de grève.
Si l'injonction est respectée par les travailleurs, elle est néanmoins source de tensions.
Les syndiqués ralentissent l'entrée et la sortie des autobus, notamment pour s'assurer que les autobus ne transportent pas des travailleurs non autorisés à être à l'ouvrage pendant le lock-out.
Les syndiqués filmés
Une firme de sécurité privée assure la bonne marche des entrées et des sorties sur le site, et filme les syndiqués.

Les syndiqués espèrent que l'employeur retournera rapidement à la table des négociations.
« Plus on attend, plus ça va être long et plus on va les haïr », dit un travailleur.
Avec les informations de Catherine Bouchard
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