Des Montréalais expriment leur solidarité avec les contestataires en Iran

Ils étaient une trentaine de Montréalais à braver le froid glacial pour exprimer leur soutien aux protestataires en Iran.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Quelques dizaines de membres de la diaspora iranienne ont bravé le froid samedi après-midi au centre-ville de Montréal pour exprimer leur appui aux protestataires iraniens. Depuis plus d'une semaine, des manifestants en Iran réclament de meilleures conditions de vie.
Les Iraniens de Montréal, dont le député de Québec solidaire Amir Khadir, se mobilisent pour attirer l'attention des gouvernements sur la situation dans leur pays d'origine.
Ils craignent une intervention étrangère, mais ils demandent l'appui des grandes démocraties, dont le Canada.
On a raison de dire que le sort de l’Iran doit dépendre du peuple iranien uniquement et non d’une intervention étrangère. Par contre, comme n’importe quel peuple, le peuple iranien a besoin de l’appui des autres populations qui doit s’exprimer à travers le gouvernement.
« L'augmentation du coût de la vie, l'appauvrissement grandissant des différentes couches de la société et les atteintes constantes aux droits et libertés ont conduit aujourd'hui à un soulèvement populaire », selon le Comité d'appui à la lutte du peuple iranien qui a appelé à cette manifestation.
Il explique que « la population demande un réel changement en Iran ». Elle réclame « du pain et du travail, la justice sociale, la liberté d'expression, des élections libres, un état laïque et la libération des prisonniers politiques ».
« L’Iran est un pays très riche, mais malheureusement toute la richesse est très mal gérée », lance une manifestante.
Cela fait 40 ans qu’on subit la répression d’un régime islamique.
En Iran, des manifestations progouvernementales rassemblant des milliers de personnes ont eu lieu pour une quatrième journée consécutive.
Les manifestants ont marché en réaction au mouvement de contestation, qui a commencé voilà une semaine, qualifié de « sans précédent depuis 2009 » par les médias et que Téhéran impute à des puissances étrangères.