
Le chef de la communauté innue de Uashat-Maliotenam, Mike McKenzie, a été acquitté de l'accusation d'agression sexuelle sur une personne mineure qui pesait contre lui. La couronne dispose de 30 jours pour faire appel de la décision.
Le chef de Uashat-Maliotenam Mike McKenzie est déclaré innocent face à trois accusations dont celle d’agression sexuelle sur une personne mineure. Le tribunal n’a pas retenu la version des faits de la plaignante, prétextant des « contradictions et des fabulations » #icicn
— JeanLouisBordeleau (@JLBordeleauRC) 5 janvier 2018
En raison des conditions routières difficiles, le juge Michel Dionne de Baie-Comeau a rendu sa décision par vidéoconférence aux procureurs et à l'accusé rassemblés au palais de justice de Sept-Îles.
Pendant que le juge relatait les faits présentés lors du procès qui s'est déroulé en septembre, Mike Mckenzie est demeuré calme. Il est accompagné par une importante délégation de membres de son entourage.
Mike Mckenzie soulagé
Mike McKenzie s'est dit soulagé de la décision du juge : « C'est avec soulagement et sérénité que j'accueille le verdict de non-culpabilité. Cette décision met fin à plusieurs mois difficiles pour moi et mes proches ».
Le chef étend se consacrer entièrement à ses activités au conseil de bande.
Je tiens à remercier les memebres de la communauté pour leur patience durant cette période. Nous avons de nombreux défis à relever. Il est temps de tourner le dos aux querelles intestines qui nuisent à notre développement
C'est la fin de plus d'un an et demi de procédures judiciaires. Les trois chefs d'accusations avaient été déposées contre lui le 28 juin 2016.
Les faits qui étaient reprochés à Mike McKenzie remontaient au printemps 2000 et à l'automne 2001, alors que l'accusé aurait été en situation d'autorité face à une plaignante mineure.
Le 15 septembre dernier, l'avocat de la défense, Jean-Luc Desmarais, a insisté sur les incohérences entre les témoignages livrés par la présumée victime à l'enquête préliminaire et lors du procès. Il a soutenu devant le juge Michel Dionne que la présumée victime était manipulatrice et prenait certaines libertés avec la vérité.
Le procureur de la couronne, Steve Beaupré, a fait valoir que la plaignante avait été sincère malgré quelques divergences, et que la dénonciation du chef pendant la campagne électorale n'enlevait rien à sa crédibilité.
Plus de détails suivront
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