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Obsolescence programmée : les recours collectifs contre Apple s’accumulent

Un iPhone.

Plusieurs recours collectifs sont intentés contre Apple depuis que l'entreprise a admis le ralentissement volontaire de ses iPhone.

Photo : Reuters / Lucy Nicholson

Radio-Canada

Déjà visé par huit plaintes aux États-Unis, le géant de l'informatique Apple est le sujet d'une nouvelle charge pour ses pratiques « inacceptables », provenant cette fois de la France.

L’association HOP (Halte à l’obsolescence programmée) a fait savoir mercredi qu’elle avait déposé une plainte contre Apple, après que l’entreprise eut admis, la semaine dernière, avoir programmé ses iPhone pour qu’ils ralentissent lorsque le système d’exploitation est mis à jour.

C’est un blogueur techno américain qui a mis au jour cette pratique, après avoir testé les performances des iPhone 6 et 7, fonctionnant avec différentes versions d’iOS.

Interrogée à ce sujet, Apple n’a pas nié le ralentissement de son iconique téléphone intelligent. Selon l’entreprise de Cupertino, la mise à jour du système iOS ralentit le processeur de l’iPhone afin de préserver la durée de vie de sa pile au lithium-ion, lorsque celle-ci prend de l’âge.

Pour la cofondatrice et déléguée générale de l'association HOP, Laetitia Vasseur, « tout est orchestré pour contraindre les consommateurs à renouveler leurs [téléphones intelligents] ».

« Ces pratiques sont inacceptables et ne peuvent rester impunies », a-t-elle dit par voie de communiqué. L'association française poursuit l'entreprise pour « obsolescence programmée » et « tromperie ».

En France, l'obsolescence programmée est un délit, qui est passible d’une peine maximale de deux ans de prison et d’une amende pouvant aller jusqu'à 452 000 $ et 5 % du chiffre d'affaires annuel de l'entreprise.

Accumulation de plaintes

Cette nouvelle plainte s’ajoute aux deux recours collectifs qui ont été intentés contre Apple la semaine dernière après que l’entreprise eut confirmé le ralentissement volontaire des iPhone.

En Illinois, cinq plaignants accusent Apple d’avoir caché les raisons derrière le ralentissement des iPhone et estiment que les téléphones ont été conçus pour « délibérément réduire la vitesse de calcul » des téléphones, ce qui a eu pour effet de « forcer de façon frauduleuse les propriétaires d’iPhone à acheter le dernier modèle offert par Apple ».

En Californie, deux personnes affirment pour leur part qu’Apple ne leur a jamais permis de choisir s’ils désiraient que leur téléphone soit plus lent ou non. Selon eux, les ralentissements intentionnels introduits par Apple ont nui à l’utilisation de leurs iPhone.

Au Québec, un Montréalais a lui aussi porté plainte contre Apple, mais avant même que l’entreprise n’admette le ralentissement volontaire de ses téléphones. Au début de décembre, Simon Saint-Onge a déposé une demande de recours collectif contre l’entreprise à la pomme, alléguant que la mise à jour de son système d’exploitation avait rendu difficile l’utilisation de son téléphone.

Un recours est aussi actif en Israël, rapporte le quotidien Haaretz.

Avec les informations de Reuters

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