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Le recrutement de main-d’oeuvre, un défi pour les établissements de restauration rapide

Certains établissements de restauration rapide offrent des incitatifs pour trouver de la main-d'oeuvre de qualité.

Certains établissements de restauration rapide offrent des incitatifs pour trouver de la main-d'oeuvre de qualité.

Photo : iStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Recruter de la main-d'oeuvre de qualité à temps plein est un défi pour les propriétaires d'établissements de restauration rapide en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent. Pour y arriver, le propriétaire de plusieurs restaurants McDonald's a instauré un nouvel incitatif afin d'attirer et de retenir les employés.

Un texte d’Édith Drouin

Le propriétaire de restaurants McDonald's à Rimouski, Mont-Joli et Amqui, Michel Deschenes, offre désormais une prime de un dollar l’heure aux employés qui travaillent à temps plein.

Il a instauré cette mesure à l’automne, pour dénicher du personnel d’expérience.

«  »

— Une citation de  Michel Deschenes, propriétaire de restaurants McDonald's

Une manoeuvre qui a fonctionné, puisqu’il dit avoir recruté beaucoup plus de personnel « de qualité » au cours des derniers mois et avoir pourvu une vingtaine de postes dans ses quatre restaurants.

Il est néanmoins toujours à la recherche de personnel pour des postes de gestion, qui sont plus compliqués à pourvoir, surtout en période de plein emploi.

Un défi constant pour tous

Recruter de la main-d’oeuvre est également un défi pour la copropriétaire du Dixie Lee d’Amqui, Christine Bérubé, et ce, même si son restaurant n’a pas un gros taux de roulement.

«  »

— Une citation de  Christine Bérubé, copropriétaire du Dixie Lee d’Amqui

La copropriétaire dit payer plus que le salaire minimum et offrir surtout des postes à temps plein.

Mais au-delà de l’argent, Christine Bérubé dit mettre l’accent sur des avantages différents, comme des horaires qui facilitent la conciliation travail-famille, ce qui lui permet de garder ses employés.

De son côté, le propriétaire de huit Tim Hortons au Bas-Saint-Laurent, Pierre Bouchard, parle du recrutement comme d’un « défi constant ».

Il explique que quelques mois par années sont plus problématiques, comme le mois d’août, lorsque les étudiants retournent à l’école. La présence du cégep et de l’université lui permet toutefois d’avoir accès à une main-d’oeuvre de jeunes étudiants.

Sans donner plus de détails, le propriétaire dit aussi offrir des incitatifs à son personnel et des assurances collectives. Il affirme que plusieurs de ses employés travaillent dans ses restaurants depuis plus de 10 ans.

Plus difficile à Québec

Pierre Bouchard précise toutefois que la situation au Bas-Saint-Laurent n’a rien de catastrophique et que le recrutement va relativement bien.

Il ajoute même qu’il s’agit « du jour et de la nuit » lorsque la situation est comparée avec celle de Québec, où ses amis restaurateurs ont beaucoup de difficulté à recruter du personnel.

Le propriétaire Michel Deschenes corrobore d’ailleurs les propos de son homologue, en précisant qu'il est beaucoup plus difficile d'embaucher à Québec que dans la région.

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