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Le recrutement de main-d’oeuvre, un défi pour les établissements de restauration rapide

Certains établissements de restauration rapide offrent des incitatifs pour trouver de la main-d'oeuvre de qualité.

Certains établissements de restauration rapide offrent des incitatifs pour trouver de la main-d'oeuvre de qualité.

Photo : iStock

Radio-Canada

Recruter de la main-d'oeuvre de qualité à temps plein est un défi pour les propriétaires d'établissements de restauration rapide en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent. Pour y arriver, le propriétaire de plusieurs restaurants McDonald's a instauré un nouvel incitatif afin d'attirer et de retenir les employés.

Un texte d’Édith Drouin

Le propriétaire de restaurants McDonald's à Rimouski, Mont-Joli et Amqui, Michel Deschenes, offre désormais une prime de un dollar l’heure aux employés qui travaillent à temps plein.

Il a instauré cette mesure à l’automne, pour dénicher du personnel d’expérience.

On fait un peu compétition, si on veut, à tous les autres commerces qui paient au salaire minimum, et ça facilite un peu le recrutement pour les gens à temps plein et de qualité.

Une citation de Michel Deschenes, propriétaire de restaurants McDonald's

Une manoeuvre qui a fonctionné, puisqu’il dit avoir recruté beaucoup plus de personnel « de qualité » au cours des derniers mois et avoir pourvu une vingtaine de postes dans ses quatre restaurants.

Il est néanmoins toujours à la recherche de personnel pour des postes de gestion, qui sont plus compliqués à pourvoir, surtout en période de plein emploi.

Un défi constant pour tous

Recruter de la main-d’oeuvre est également un défi pour la copropriétaire du Dixie Lee d’Amqui, Christine Bérubé, et ce, même si son restaurant n’a pas un gros taux de roulement.

La main d’oeuvre, c’est un défi de tous les jours depuis de nombreuses années.

Une citation de Christine Bérubé, copropriétaire du Dixie Lee d’Amqui

La copropriétaire dit payer plus que le salaire minimum et offrir surtout des postes à temps plein.

Mais au-delà de l’argent, Christine Bérubé dit mettre l’accent sur des avantages différents, comme des horaires qui facilitent la conciliation travail-famille, ce qui lui permet de garder ses employés.

De son côté, le propriétaire de huit Tim Hortons au Bas-Saint-Laurent, Pierre Bouchard, parle du recrutement comme d’un « défi constant ».

Il explique que quelques mois par années sont plus problématiques, comme le mois d’août, lorsque les étudiants retournent à l’école. La présence du cégep et de l’université lui permet toutefois d’avoir accès à une main-d’oeuvre de jeunes étudiants.

Sans donner plus de détails, le propriétaire dit aussi offrir des incitatifs à son personnel et des assurances collectives. Il affirme que plusieurs de ses employés travaillent dans ses restaurants depuis plus de 10 ans.

Plus difficile à Québec

Pierre Bouchard précise toutefois que la situation au Bas-Saint-Laurent n’a rien de catastrophique et que le recrutement va relativement bien.

Il ajoute même qu’il s’agit « du jour et de la nuit » lorsque la situation est comparée avec celle de Québec, où ses amis restaurateurs ont beaucoup de difficulté à recruter du personnel.

Le propriétaire Michel Deschenes corrobore d’ailleurs les propos de son homologue, en précisant qu'il est beaucoup plus difficile d'embaucher à Québec que dans la région.

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