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Québec réclame des comptes à l'UPAC

Robert Lafrenière, le patron de l'UPAC

Robert Lafreniere, le commissaire de l'UPAC

Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le ministre de la Sécurité publique du Québec, Martin Coiteux, demande des comptes au patron de l'Unité permanente anticorruption (UPAC), après la divulgation, par le bureau d'enquête de Québecor Media, d'informations selon lesquelles le climat de travail au sein de son organisation était difficile l'an dernier.

Le ministre Martin Coiteux confirme avoir écrit une lettre au commissaire de l’UPAC, Robert Lafrenière, pour lui demander de produire un nouveau rapport sur le climat de travail à l'unité. Le document doit lui être remis le 19 janvier.

« Il y a des questions qui sont soulevées [par un article du Journal de Montréal] depuis un certain temps déjà et, la semaine dernière, ça a donné lieu au départ d’un des membres de la direction de l’UPAC », a déploré M. Lafrenière.

«  »

— Une citation de  Le ministre Martin Coiteux, dans une lettre à Robert Lafrenière

Le ministre Coiteux a prévenu, toujours dans sa lettre au commissaire Lafrenière, qu'il a l’intention de rendre le rapport public.

Le rapport obtenu par Québecor Média lève le voile plus précisément sur les relations de travail qui existaient parmi les quelque 40 employés du service de vérification de l'UPAC, dirigé jusqu'à la semaine dernière par le bras droit de M. Lafrenière, Marcel Forget.

Le document, rédigé en septembre 2016 par la Direction des ressources humaines du ministère de la Sécurité publique, soulève des problèmes de leadership et de communication, et met directement en cause M. Forget. Des employés lui ont par exemple reproché des « changements d'orientation fréquents » ou une absence de vision.

M. Forget a démissionné la semaine dernière après que le Journal de Montréal eut révélé que cinq policiers ou ex-policiers auraient acheté des actions d'une entreprise controversée, par son intermédiaire ou sur sa recommandation, lorsqu’il était officier à la Sûreté du Québec, entre 1990 et 2000.

Le rapport en question avait été demandé par le Parti québécois lors de l'étude du projet de loi 107, qui doit accorder une plus grande indépendance à l'UPAC, mais la version qui a été finalement divulguée était presque totalement caviardée.

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