Recours collectif des évacués contre T.-N.-L. et Nalcor

Prise aérienne de Mud Lake après l'inondation. En tout, près de 100 personnes ont dû être évacuées.
Photo : Yvonne Jones
Un groupe de résidents dont les propriétés ont été endommagées par l'inondation aux abords du fleuve Churchill en mai intente un recours collectif contre le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador et la société d'énergie Nalcor.
Une quinzaine de personnes qui ont été évacuées sont toujours temporairement logées à la base militaire de Goose Bay. C'est le cas de Roland Saunders. Il dit qu'il n'est pas plus avancé qu'il l'était le jour de son évacuation de sa résidence de Mud Lake.
L'homme de 57 ans attend de recevoir de l'argent d'un fonds provincial pour les sinistrés mais le processus d'évaluation n'est pas terminé. Ce processus le rend insatisfait et il doute que la province lui offrira un montant qui répondra à ses attentes.
Le recours collectif dont il fait partie regroupe une cinquantaine de plaignants. Ceux-ci ont soit été évacués, sinon leur propriété a été endommagée par l'inondation du mois de mai, en aval de Happy Valley - Goose Bay, au Labrador, aux abords du fleuve Churchill.
Les plaignants demandent un dédommagement de la province et de Nalcor pour leurs pertes matérielles et aussi pour le stress causé par l'inondation.
La société d'énergie a indiqué qu'un rapport d'un expert indépendant, embauché par la province, a conclu que les activités au site du barrage de Muskrat Falls n'ont joué aucun rôle dans l'inondation.
L'avocat qui s'occupe de la cause, Ray Wagner, rejette la conclusion du rapport. Il indique que la cour pourrait prendre de 6 à 12 mois pour autoriser son recours collectif.