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Le premier vol d’observation d’aurores boréales au Yukon : un succès

Des aurores boréales dans le ciel, vues par le hublot d'un avion

Un vol d'observation d'aurores boréales au Yukon. Cette initiative est un partenariat entre Air North, la société d'astronomie du Yukon et le ministère du Tourisme.

Photo : Neil Zeller

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les organisateurs étaient sur le qui-vive vendredi soir en attendant les prévisions d'intensité des aurores boréales. Vers minuit trente, le premier vol d'observation a décollé de Whitehorse à la chasse de ce phénomène atmosphérique mythique.

Le projet développé en partenariat entre la Société d’astronomie du Yukon, le transporteur aérien Air North et le ministère du Tourisme, était une première en Amérique du Nord et le seul vol du genre à traverser un cercle polaire.

Les 90 passagers de 17 nationalités différentes avaient déboursé jusqu’à 1000 $ pour un siège. Leur aventure débutait par un grand festin culinaire commandité par des entreprises hôtelières et agrémenté d’un spectacle de danse traditionnelle autochtone.

Un buffet et arrière-plan, des gens assis à des tables
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Avant de s'envoler : un festin culinaire et un spectacle de danse traditionnelle autochtone

Photo : Radio-Canada / Meagan Deuling

À bord de l’appareil, les règles habituelles en vol ont été adoucies et les passagers étaient installés avec trépieds et appareils photo entre les sièges. Le cockpit et les pilotes étaient même accessibles, aux premières loges du spectacle, et les breuvages étaient illuminés.

À travers les haut-parleurs, le photographe officiel de l'événement a offert ses conseils techniques aux passagers pour parfaire leurs photographies.

Des passagers de l'avion tiennent des verres illuminées, de couleur verte
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Les participants au premier vol d’observation d’aurores boréales au Yukon enchantés

Photo : Neil Zeller

Le Yukon, destination touristique d’hiver

L’expérience se voulait haute en couleur et parfaite pour des photos mettant en vedette le territoire et le tourisme. En fait, à bord, il y avait de nombreux représentants de l’industrie touristique, des photographes et des journalistes.

Yas Yamamoto, directeur du marché Asie-Pacifique au ministère du Tourisme du Yukon, affirme que ce vol aura un impact important sur le développement du territoire comme destination d’hiver.

Une passagère face au hublot avec son appareil photo
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Une passagère du vol d'observation photographie les aurores boréales à travers le hublot de l'avion.

Photo : Radio-Canada / Meagan Deuling

« Je crois que [ce vol] générera un enthousiasme dans le marché. Nous espérons miser sur cette notoriété et si Air North décide de répéter l’expérience à l’avenir, la notoriété sera déjà diffusée dans le marché . »

Bien que les aurores boréales soient un spectacle relativement commun au territoire, l’idée d’un vol d’avion à 10 000 mètres d’altitude est de s’assurer de survoler les nuages et de se rapprocher des régions les plus susceptibles d’être atteintes par une décharge solaire.

Vendredi soir, le plan de vol était large, survolant vers l’est, jusqu’aux Territoires du Nord-Ouest, puis vers Inuvik, au nord du cercle polaire avant de revenir sur Whitehorse, trois heures et demi plus tard.

« C’est sûr que le vol a déjà eu du succès parce qu’on a vu des aurores tout de suite en partant, dit Anthony Gucciardo, président de la Société d’astronomie du Yukon et instigateur du projet. Et tout le monde est socialement engagé, ils échangent entre eux autres des histoires et des photos, alors c’est vraiment quelque chose d’intéressant, quelque chose de dynamique, et on aimerait ça faire ça dans le futur aussi. »

L’expérience d’une vie

Ethan Matsuo entouré de ses parents
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Pour le jeune Ethan Matsuo (au centre), qui subit une première chimiothérapie, le vol de vendredi était une chance unique.

Photo : Radio-Canada / Meagan Deuling

Pour le jeune Ethan Matsuo qui subit une première chimiothérapie, le vol de vendredi était une chance unique. « À 4 h du matin la nuit dernière on m’a demandé si je voulais voir les aurores boréales, raconte-t-il. Ils ont vérifié mon [nombre de globules], parce que j’ai la leucémie, et tout était bon alors j’ai eu la permission de partir. »

« Je me suis toujours fait dire qu’il faut voir les aurores boréales avant de mourir. C’est ma chance, je suppose. »

Avec les informations de Meagan Deuling, CBC

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