Égalité Santé en français appuie Saint-Quentin et Grand-Sault dans leur demande de moratoire
Cynthia porte une épingle à l'effigie d'un ruban rose
Photo : Radio-Canada / Christelle D'Amours
L'organisme Égalité Santé en français se range du côté des municipalités de Grand-Sault et Saint-Quentin qui demandent un moratoire sur les services d'oncologie dans leurs hôpitaux. Le groupe de défense demande au Réseau de santé Vitalité plus de consultations avant qu'une décision ne soit prise.
Un texte de Kassandra Nadeau-Lamarche
Égalité Santé en français revendique également un moratoire sur les soins en oncologie. L'organisme croit que des solutions moins coûteuses que celle d'engager une nouvelle infirmière basée à Edmundston devraient être étudiées. Il propose par exemple que le personnel infirmier déjà en poste dans les municipalités se rende dans les plus gros hôpitaux régulièrement pour mettre à jour leurs compétences. De cette façon, les infirmières et infirmiers pourraient garder leur certification en oncologie.
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Pas seulement des consultations
Selon le président de l’organisme le Dr Hubert Dupuis, la consultation des municipalités de Grand-Sault et Saint-Quentin n’est pas suffisante. « Vitalité [il ne faudrait] pas juste qu’il consulte, mais qu’il prenne en considération le point de vue de ces deux communautés-là », explique-t-il. Il ajoute que le conseil d’administration de Vitalité devrait être responsable de prendre ce genre de décision et que selon lui, ce n’a pas été le cas dans ce dossier. « Le conseil d’administration ne s’est pas prononcé sur cette fermeture de service là, et ne s’est pas prononcé non plus sur la solution qui a été amenée, » explique-t-il. « Je n’ai jamais vu que ça a été discuté au niveau des réunions du conseil d’administration ».
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« Ne fais pas aux autres, ce que tu ne veux pas que l’on te fasse »
L’organisme soutient qu’en prenant cette décision, le Réseau de santé Vitalité fait aux hôpitaux ruraux ce que le gouvernement lui fait avec le dossier de l’Extra-Mural, c’est-à-dire lui retirer des fonctions. « Je crois que si quelqu’un est à même de comprendre cette situation-là, c’est bien Vitalité », ajoute le Dr Dupuis. Il souhaite que Vitalité revienne en arrière et consacre plus de temps pour évaluer la situation.