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Être un bourreau de travail rend malade quand on n’aime pas son emploi

Un homme se frotte le nez en signe d'épuisement devant son ordinateur portable posé sur une table.

Les chercheurs concluent que les travailleurs qui risquent le plus de souffrir de problèmes de santé sont ceux qui sont sous pression et non pas seulement ceux qui effectuent de longues journées.

Photo : iStock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les bourreaux de travail qui aiment ce qu'ils font sont plus en forme que ceux qui travaillent de longues journées sans s'investir dans leur emploi, selon une étude publiée par une chercheure de l'Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique.

Un texte de Fanny Bédard

La professeure de gestion Lieke ten Brummelhuis et ses collègues se sont intéressés au phénomène du workaholism, ou ergomanie, dans leur article publié dans le plus récent numéro de la revue scientifique Academy of Management Discoveries.

Leur étude se base sur les réponses de 1277 travailleurs d’une grande firme de consultation financière qui ont rempli un questionnaire au sujet de leurs heures de travail et de leur état de santé. Parmi eux, 750 ont passé des tests médicaux pour déterminer leur état de santé physique.

Les chercheurs concluent que les travailleurs qui sont le plus à risque de souffrir de problèmes de santé, dans les pays industrialisés où les travailleurs sont protégés par des lois, sont ceux qui s'imposent trop de pression et non seulement ceux qui effectuent de longues journées.

Ils avancent également que les ergomanes qui ne sentent pas investis dans leur travail risquent plus d’avoir des ennuis de santé. « Les ergomanes qui aiment leur travail indiquent avoir des problèmes de sommeil et être parfois maussades ou déprimés, ou avoir d’autres petits maux, mais seules les personnes qui n’aiment pas leur travail ont plus de risques d’avoir une maladie cardiaque ou le diabète », explique Lieke ten Brummelhuis.

Elle ajoute que les bourreaux de travail qui aiment ce qu'ils font mettent en place des stratégies pour prévenir des problèmes de santé plus graves.

Mme ten Brummelhuis avance que la prochaine étape de la recherche serait de déterminer ce qui fait que des employés s'investissent dans leur travail, alors que d’autres, non.

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