De plus en plus de femmes dans le secteur forestier en Colombie-Britannique

Sally Aitken est doyenne associée au Département des Sciences forestières et de conservation de l'Université de la Colombie-Britannique
Photo : Gracieuseté Sally Aitken
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
De plus en plus de femmes occupent des postes de direction et terminent des études postsecondaires dans l'industrie forestière en Colombie-Britannique, l'un des secteurs clés de la province.
Sally Aitken, doyenne associée en foresterie à l'Université de la Colombie-Britannique, a observé ce changement dans les salles de classe. 47 % des étudiants de premier cycle, et plus de la moitié des étudiants de cycle supérieur dans les programmes forestiers sont maintenant des femmes, fait-elle remarquer.
« Nous sommes maintenant presque à l’équilibre hommes-femmes dans nos programmes éducatifs », souligne-t-elle.
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La foresterie est la pierre angulaire de l'économie de la province et génère un emploi sur 17, selon un récent rapport du Conseil des industries forestières de la Colombie-Britannique. Des femmes de partout dans la province occupent maintenant ces postes.
« Nous avons des femmes qui ont gravi les échelons, que ce soit dans l'industrie, au gouvernement ou dans le milieu universitaire », indique Mme Aitken.

L'industrie du bois d'oeuvre en Colombie-Britannique repose majoritairement sur le marché américain.
Photo : La Presse canadienne / Jonathan Hayward
Elle cite en exemple Diane Nicholls, qui est devenue Forestière en chef pour le gouvernement provincial en 2016, Susan Yurkovich, présidente du Conseil des industries forestières de la C.-B. et Shannon Janzen, forestière en chef pour Western Forest Products, l'un des exploitants côtiers forestiers les plus importants de la province.
Pour Sally Aitken, même si on reconnaît de plus en plus le besoin pour la parité et pour davantage de diversité à tous les niveaux dans l'industrie, il y a encore des progrès à faire.
« Ça profite vraiment aux organisations elles-mêmes, rappelle-t-elle. Ça permet d'élargir la main-d'œuvre et de diversifier les perspectives. Pour réaliser ça, les lieux de travail doivent être des lieux plus accueillants qu’ils ne l’ont été. »
Avec des informations de Clare Hennig, CBC