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Une entrepreneure de Shediac dit non au fast-fashion

La jeune entrepreneure dans sa boutique de Moncton.

Pascale Landry ouvre une boutique pour sensibiliser ses clients à la surconsommation.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Pascale Landry vient d'ouvrir une boutique de vêtements usagés et de vêtements fabriqués en Amérique du Nord. Son objectif n'est pas de vendre le plus d'articles possible, mais de sensibiliser ses clients à la surconsommation.

« Je pense que notre moyen de consommer n'est pas responsable en ce moment et qu'il va falloir qu'on change », explique la jeune entrepreneure.

Ce qu’on appelle le fast-fashion est devenu son cheval de bataille. « Je veux [que les gens] réfléchissent à ce dont ils ont besoin et quel morceau ils porteraient jusqu’à la corde. On nous a appris qu’on pouvait acheter beaucoup pour pas cher. C’est une mentalité qu’il faut changer. »

Qu'est-ce que le fast-fashion?

Le fast-fashion est le renouvellement rapide des collections et des modes offertes en magasin. L'accent est mis sur l'optimisation de certains aspects de la chaîne d'approvisionnement pour que ces tendances soient conçues et fabriquées rapidement et à peu de frais afin de permettre au grand public d'acheter les styles de vêtements actuels à un prix inférieur.

« Le fast-fashion c'est le même principe que le fast-food », explique la propriétaire de la boutique Caprice, à Moncton.

« C'est consommer quelque chose pour le jeter par la suite. Au centre commercial, tu peux acheter beaucoup de vêtements pour peu d'argent, mais ces vêtements-là ne sont pas faits pour durer et c'est une mode éphémère. Donc, c'est fait pour être porté quelque temps et être jeté par la suite. »

La jeune entrepreneure place des vêtements dans son commerce, la boutique Caprice.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Pascale Landry a fait du fast-fashion son cheval de bataille.

Photo : Radio-Canada

Si son message semble aller à l'encontre de la philosophie d'un propriétaire qui est de gagner du profit, elle estime que le moment est bien choisi pour ce genre d’initiative.

«  »

— Une citation de  Pascale Landry, entrepreneure et propriétaire de la boutique Caprice

« Je crois qu'on revient aux sources. Manger de la bonne nourriture, bien faire les choses, aller au marché des fermiers et par rapport au vêtement, mieux réfléchir à ce qu'on achète », conclut Pascale Landry.

Selon un reportage de Catherine Dumas

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