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« Mon stage me ruine », un enjeu électoral pour les étudiants

Des manifestantes étudiantes, pancartes à la main, dénoncent les stages non rémunérés dans le milieu universitaire.

Des manifestantes étudiantes dénoncent les stages non rémunérés dans le milieu universitaire.

Photo : Radio-Canada / Nicolas Pelletier

Radio-Canada

La fédération étudiante de l'Université de Moncton (FÉÉCUM) en a contre les stages non rémunérés. En cette journée internationale des stagiaires, les étudiants ont décidé de manifester devant les bureaux du premier ministre, Brian Gallant, et du ministre de l'Éducation postsecondaire, Roger Melanson.

Un texte de Nicolas Pelletier

« Nous demandons des promesses publiques », lance Alexandre-Cédric Doucet, vice-président directeur de la FÉÉCUM.

La soixantaine d’étudiants scandant qu’il « faut arrêter de payer pour travailler » voudrait bien que leur cause devienne un enjeu électoral en vue des élections de septembre 2018 au Nouveau-Brunswick.

Des étudiants avec des pancartes manifestent devant les bureaux du premier ministre Brian Gallant et du ministre de l'Éducation postsecondaire, Roger Melanson.

En cette journée internationale des stagiaires, les étudiants de l'Université de Moncton ont décidé de manifester devant les bureaux du premier ministre Brian Gallant et du ministre de l'Éducation postsecondaire, Roger Melanson.

Photo : Radio-Canada / Paul Landry

Logement additionnel, frais de déplacement, uniformes, matériel : « les stages nous ruinent, ce n’est pas juste un slogan », affirme Jacky Perron, finissante au programme de nutrition.

Sa collègue de troisième année, Laurence Tanguay, renchérit : « on doit en plus payer nos frais de scolarité de près de 3000 $ par session et nous, on a trois sessions de stage ».

Laurence Tanguay et Jacky Perron, étudiantes en nutrition à l'Univeristé de Moncton.

Laurence Tanguay et Jacky Perron, étudiantes en nutrition à l'Univeristé de Moncton.

Photo : Radio-Canada / Nicolas Pelletier

Auprès du gouvernement, les étudiants réclament que les stages de longue durée dans la fonction publique soient rémunérés.

Ils demandent aussi à l’Université de Moncton que les étudiants en stage n’aient pas à payer de frais de scolarité et de frais afférents lorsqu'ils sont en stage en dehors du campus.

À ceux qui font valoir l’importance de l’acquisition d’expérience dans la formation universitaire, la FÉÉCUM répond être consciente de la valeur des stages, mais pas à n'importe quel prix.

« Ce qu’on veut c’est qu’il y ait une reconnaissance des travailleurs. Il faut mettre du pain sur la table nous aussi! », explique Alexandre-Cédric Doucet.

Il ajoute qu’à titre de représentant de la communauté étudiante de l’Université de Moncton, il a pu constater que ces revendications existent aussi au Québec, en Ontario et même en France, en Grande-Bretagne et au Mexique.

Réaction du ministre Melanson

Le ministre de l’Éducation postsecondaire, Roger Melanson, a déclaré « poursuivre le dialogue » avec les associations étudiantes afin de « trouver des solutions aux préoccupations qui ont été présentées ».

Le ministre rappelle qu’il a mis en place un comité directeur provincial sur « l’apprentissage expérientiel » comprenant des représentants du monde des affaires, du gouvernement, du secteur communautaire et du milieu académique, dont la FÉÉCUM.

Ce comité, a répondu la fédération étudiante, « précède la campagne sur les stages non rémunérés ».

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