Valérie Plante songe à une ligne rose qui rappellerait la contribution des femmes et des communautés culturelles à Montréal

La candidate à la mairie Valérie Plante songe à une ligne rose qui rappellerait la contribution des femmes et communautés culturelles à Montréal.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2017 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Valérie Plante a fait de la mobilité et du transport collectif des pierres d'assise de sa campagne à la mairie. La chef de Projet Montréal pourrait aussi faire de l'une de ses propositions phares en la matière, une nouvelle ligne rose dans le métro de Montréal, un symbole.
Réfléchissant au fait que peu de lieux publics portent le nom de femmes, elle imagine des stations qui seraient « nommées d’après les femmes et les personnes des communautés culturelles qui ont grandement contribué à la ville de Montréal », évoque-t-elle en entrevue avec la journaliste Alexandra Szacka, du Téléjournal, qui a suivi l’aspirante mairesse durant l’une de ses journées de campagne.
De Mercier-Hochelaga-Maisonneuve au métro Laurier, sur le Plateau-Mont-Royal, en passant par Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, c’est un itinéraire chargé, et varié, qui l’attend.
En plus de rencontres avec des journalistes, des électeurs et des commerçants, ainsi qu'une entrevue à la radio sportive 91,9 FM, la mère de deux jeunes enfants doit gérer le quotidien familial à distance et « se refaire une petite beauté », comme elle le dit, avant un passage au Téléjournal Grand Montréal pour une entrevue avec Patrice Roy.
Valérie Plante admire les femmes qui occupent la fonction de mairesse dans d’autres grandes villes comme Paris, Madrid, Barcelone et Rome. « Il faut des modèles, il faut des femmes qui brisent le moule, et l'exemple de ces femmes-là en fait partie. Et je dois avouer que l'idée d'être la première femme mairesse de Montréal, ça m'émeut. Ça serait un énorme privilège et je sais à quel point ça marquerait les esprits des Montréalais et des Montréalaises », dit-elle.
La chef de Projet Montréal affirme que le maire sortant, Denis Coderre, manque de vision. Elle souhaite que les électeurs aient entendu ses idées et aient appris à la connaître durant cette campagne.
« Moi, je suis une politicienne hors norme, je n'ai pas été formatée, et c’est ça le message que je veux envoyer. On peut ne pas être formaté, et c’est bien correct », conclut-elle.
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